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Poème Tout dépend du.....

Peniculo

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#1
"Tout dépend du point de vue qu’on s’en fait
par rapport à l’ idée qu’on en a "


La royauté n’étant plus assez attirante
La République devint une nécessité
Et tous les déplaisants étant décapités
Le peuple en espéra la nation cohérente.

Mais les nouveaux pouvoirs s’ auto-concurrençant
On vit se succéder des meneurs sanguinaires
Qui ne restèrent qu’un temps au sommet des affaires
L’empire intervenant parut moins décevant.

Hélas se poursuivirent les guerres et les misères
Car la paix est un temps qui ne saurait durer
Les peuples se trouvant obligés d’endurer
Virent passer des gloires qui ne furent qu’éphémères.

Or le temps dont on sait le cours inexorable
Calma les belliqueux mais n’étant point clément
Fit des républicains sans grand discernement
Le peuple peut avoir des élus contestables.

Et à chaque scrutin on vit maints candidats
Qui n’avaient pas du tout la fibre politique
S’en aller dessiner des demains utopiques
Cachant les valeureux soucieux de l’état;

Les sièges officiels étant fort confortables
On vit s’enraciner de bien nombreux nullards
Qui à défaut d’esprit savaient être gueulards
Et afin d’être élus savaient conter des fables.

Pour mieux complexifier les chemins de l’histoire
Certains états voulant grouper leurs ignorances
Pensant ainsi cacher l’excès d’insuffisances
S’unirent en un système conduisant au foutoir.

L’union ne faisant pas un mélange idéal
Les rassemblés nouveaux pondirent excès d’écrits
Mais leur polyvalence étant pire qu’utopie
Ils créèrent un désordre devenu sans égal.

Ainsi le jeu complexe étant créé sans règle
Sans limites utiles, sans objectifs précis
On créa un état où le coq en souci
N’était qu’un oisillon en se croyant un aigle

Les media jouissant de trop de liberté
Exploitant le désordre vivent de galéjades
La télé trop souvent nous montre des parades
Où défilent sans cesse maintes stupidités.

Vous me direz tout ça vous vient du caractère
Vous avez un penchant à noircir le tableau
Vous oubliez le temps qui de tous a la peau
Attendez s’il vous plaît un changement prospère.

Mais non, j’ai trop vécu en des temps agréables
Pour vous dire aujourd’hui je doute qu’en votant
On trouve des meneurs parmi les prétendants
Dont les activités nous seraient profitables

Les mots en politiques nourrissent bien des sots
Les faits seuls devraient être dignes de récompenses
L’état qui de nos jours est expert en dépenses
Devrait éliminer ceux pillant son magot.

Dans la démocratie qui est un peu malade
Le peuple à ce qu’on dit est maître du pouvoir
Mais on le fait voter sans qu’il puisse savoir
Qui dit la vérité qui lui vend des salades.

Et des déceptions ne faisant nul usage
Il reprend par erreur le plus bavard d’un lot
La sotte propagande anoblissant les sots
Il attend le meilleur mais n’obtient qu’un mirage.

Si l’on veut un beau jour améliorer l’histoire
Il faut aux candidat imposer en prélude
Des essais démontrant qu’ils ont bonne aptitude
Comme on teste les rats dans les laboratoires.














 

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