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Poème d'amour Tristesse de Sablier

Peniculo

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#1
Tristesse de Sablier

Muse il faut l’avouer je ne suis plus le même
Le repas de la vie est devenu carême
Et tous les appétits que j’eus précédemment
S’effritent peu à peu très hypocritement.
Je ne le perçois pas mais plus le temps me dure
Plus disparaît d’hier mon ardente nature
Et même dans ces rimes que l’esprit chante encore
Si la pensée résiste la césure est du corps

J’avais quelques visions de bonheurs passagers
Et écrivais des mots se voulant messagers
De ces doux sentiments qui dans le cœur s’allument
Mais les feux d’autrefois sont devenus posthumes
Et l’esprit vigilant écrivant des aubades
Ne peut plus assurer d’idéales parades
Et donc il est grand temps de parler au passé
Des encres de mes vers se trouvant effacées

J’ai eu le privilège de vous faire lectrice
De folies dont vous fûtes sans doute initiatrice
J’avais le cœur troublé mais l’âme troubadour
Voulait faire avouer le début d’un amour
Puis miné par l’envie de dire mon attirance
J’ai osé sur papier rimer l’extravagance
Disséquer ce besoin d’enchanter ou de plaire
Quêtant de vos beaux yeux un regard salutaire.

J’en eus l’âme navire et vous fûtes tempête
Lors au creux de la vague ou même sur sa crête
L’amour mit en ma voile quelque folie plaisante
où j’étais séduisant où vous étiez charmante
Et de mots délicats en phrases sensuelles
Sous la plume il me vint quelques douceurs charnelles
Des audaces du corps , de doux rapprochements
Quêtant sur votre bouche le fol enchantement

C’était irréaliste le temps et la distance
S’accordent rarement dans la coexistence
Et les douceurs rêvant les folies en partage
Ne mènent pas toujours l’amour vers son orage
Car bien que dans l’esprit la rose soit vivace
Les ivresses du corps ne restent pas tenaces
Et si l’amour persiste en ses envoûtements
L’incendie majuscule devient bien moins fréquent.

Il est temps de me voir ma chère sans artifice
Le temps de tout méfait est éternel complice
Et bien que mes pensées glorifient vos attraits
Je ne puis les aimer autant qu’il conviendrait
Car c’est le sort des muses elles perdent leurs poètes
Et pour que poésie à tout jamais se fête
Quelques nouveaux rimeurs à la plume vivace
Remplacent les anciens qui leur laissent la place.

 

Moïse Wolff

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#2
A lire ce poème je suis sûr que vous avez encore bien des ressources en la matière.
En vérité vos muses ne demandent qu'à s'exprimer c'est un fait ;)
 

chessmec

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#3
Votre plume n'a pas d'âge... Et vos écrits demeurent intemporels !
 

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