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Poème Un Eden décadent

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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#1
Si les filles se créent dans le cœur d’une rose
Je me dis que ma mère en ses pétales bleues
Teinte de la sagesse en sa gracieuse pose
Sous sa rosée chagrine était un ange aqueux.

Le vent tout doucement la portait dans sa course
Afin de la bercer sous ses vers qui l’amène
Dans un monde imagée sous une étreinte douce
Au creux d’un rêve ornée d’un souffle méthylène.

Ceci était mon frère, il était devenu
Un gardien aérien, transparent qui protège
Les penchants romancés de nos chers ingénus
Nos parents amoureux sous ses ouateux arpèges.

Mais un jour, notre fleur, alors qu’elle appelait
Son pistil étoilé qui l’étreignait sous ses
Rayons depuis ce champ pigmenté de bleuets
L’exhalant d’un baiser, un malheur s’est passé.

Un fantôme plus fort que la force du vent
Et bien moins voluptueux que la Lune et la Terre
Mes deux sœurs qui veillaient aussi que ces amants
Ne soient pas séparés a fait cap sur nos sphères.

Il s’appelait Satan, et par ses mains brulantes
A fait en sorte que la planète s’étiole
A préserver la foi luxueuse et éclatante
De notre eau maternelle en fanant sa corolle.

Elle évoluait en une aspérité fébrile
Une tige assombri sous un vert qui souffrait
Et moi dans ce couffin je devenais fragile
Je n’étais plus qu’une ombre où la vie s’envolait.

Les épines l’armaient prêtes à la lyncher
Sous l’œuvre du démon qui l’avait sous son joug
Le peu qui lui restait, de sa chair efflorée
Et vraiment vulnérable, elle mourut d’un coup.

Elle avait pris racine au sein de cet humus
Pour offrir à ma sœur une émouvante étreinte
Et contait à la Lune un sonnet qui est l’us
De l’amour qu’elle vouait à sa nuptiale sainte.

Mais tout ceci s’achève, elle ne pourra plus
Narrer comme elle aimait ses enfants et leur père
Par ce brouillard qui la délite de ce dû
Cet amour qui s’efface en ces cieux peu prospères.

Il avait une dent, ce diable, contre Apollon
A ne jamais montrer les sorts imprévisibles
Alors il a voulu saborder leur union
Pour montrer que la vie est loin d’être indicible.

Après avoir détruit cette vague florale
Il s’en prend à l’étoile en obligeant ma sœur
De lui tendre une éclipse afin que ce jovial
Soleil soit décimé à jamais de nos cœurs.

Mon frère commence à ressentir cette ambiance
Pesante et, sans contrôle, en un vil ouragan
Il se métamorphose en proie à la démence
De ce démon pédant qui l’a pris dans son camp.

Ma planétaire sœur est en train d’en pâtir
Ne sachant plus comment raisonner notre frère
Et le chaos commence enfin à devenir
Le dernier des tercets de ce sonnet mortuaire.

Oiseau Lyre.
 

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