Hors ligne
Un instant
A l'abri des regards sans le vouloir vraiment
Il arrive qu'on suive des yeux machinalement
Ce qui peut nous distraire l'espace d'un instant
Une mèche virevoltant qui claque une joue rosée
Un petit fil d'argent lisse comme peau de bébé
Un nuage qui patine sur un ciel tout bleu
Un oiseau l'aile au vent poussé vers d'autres cieux
L'arc-en-ciel rieur narcisse d'une flaque d'eau
L'écolier qui sautille avec son sac à dos
Une plume qui caracole tombée d'on ne sait où
Après la giboulée, un arbre qui s'ébroue
Un petit chapeau rouge qui court vers l'autobus
Une maman qui gronde, un enfant qui gugusse
Un sourire figé qui tient de la grimace
Un chien qui aboie dont on ignore la race
Une sonnerie de portable qui crie sa bienvenue
Et un embouteillage qui dissipe la rue
Un homme électrique qui secoue son tapis
Un femme sur un banc qui défile sa vie
Une larme qui coule poussière de chagrin
Une page qui se tourne aux nouveaux lendemains
Un soleil plein phare qui réchauffe le coeur
Deux amoureux transis rayonnant de bonheur
Il arrive qu'on suive des yeux, machinalement peut-être,
Ce qui peut nous distraire le nez à la fenêtre
Z.
Vous pouvez compléter la liste si cela vous amuse
A l'abri des regards sans le vouloir vraiment
Il arrive qu'on suive des yeux machinalement
Ce qui peut nous distraire l'espace d'un instant
Une mèche virevoltant qui claque une joue rosée
Un petit fil d'argent lisse comme peau de bébé
Un nuage qui patine sur un ciel tout bleu
Un oiseau l'aile au vent poussé vers d'autres cieux
L'arc-en-ciel rieur narcisse d'une flaque d'eau
L'écolier qui sautille avec son sac à dos
Une plume qui caracole tombée d'on ne sait où
Après la giboulée, un arbre qui s'ébroue
Un petit chapeau rouge qui court vers l'autobus
Une maman qui gronde, un enfant qui gugusse
Un sourire figé qui tient de la grimace
Un chien qui aboie dont on ignore la race
Une sonnerie de portable qui crie sa bienvenue
Et un embouteillage qui dissipe la rue
Un homme électrique qui secoue son tapis
Un femme sur un banc qui défile sa vie
Une larme qui coule poussière de chagrin
Une page qui se tourne aux nouveaux lendemains
Un soleil plein phare qui réchauffe le coeur
Deux amoureux transis rayonnant de bonheur
Il arrive qu'on suive des yeux, machinalement peut-être,
Ce qui peut nous distraire le nez à la fenêtre
Z.
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