Hors ligne
Un phare
Les écumes claquaient sourdement le rocher.
Une constellation de gouttes jaillissait
En d’infinis éclats que l’aurore berçait,
Disparus une nuit depuis l’ocre coucher.
La marée remontait, elle venait toucher
Un phare solitaire embrumé qui lançait
Sa faible lumière dans l’aube qui perçait
La noirceur mourante qui levait son toucher.
Haut et immobile le phare s’éteignait
Sous un soleil d’été dont les lueurs baignaient
Les berges désertes retrouvant leurs couleurs.
Un soleil de la nuit parti sans crépuscule
S’élevait rouge et blanc sous un ciel cajoleur
Endormi sous le jour comme un pic minuscule.
Les écumes claquaient sourdement le rocher.
Une constellation de gouttes jaillissait
En d’infinis éclats que l’aurore berçait,
Disparus une nuit depuis l’ocre coucher.
La marée remontait, elle venait toucher
Un phare solitaire embrumé qui lançait
Sa faible lumière dans l’aube qui perçait
La noirceur mourante qui levait son toucher.
Haut et immobile le phare s’éteignait
Sous un soleil d’été dont les lueurs baignaient
Les berges désertes retrouvant leurs couleurs.
Un soleil de la nuit parti sans crépuscule
S’élevait rouge et blanc sous un ciel cajoleur
Endormi sous le jour comme un pic minuscule.