Hors ligne
L’Odyssée de l’espoir
Profilant tes adieux
Sous l’immense horizon
S’éclaircissent les cieux
Sur un flux d’oraisons.
Sous l’immense horizon
S’éclaircissent les cieux
Sur un flux d’oraisons.
Tu presses les oiseaux
Voguant sur l’arc-en-ciel
Comme tes idéaux
Sur l’océan de miel.
Voguant sur l’arc-en-ciel
Comme tes idéaux
Sur l’océan de miel.
Ô toi brave migrant,
Garderas-tu l’espoir
De noyer tes tourments
Dans les flots de la gloire ?
Garderas-tu l’espoir
De noyer tes tourments
Dans les flots de la gloire ?
J’entends ton cœur qui bat
Quand la mer se déchaîne
Et surtout le fracas
Du désir dans tes veines.
Quand la mer se déchaîne
Et surtout le fracas
Du désir dans tes veines.
Et pendant que tu rames
Sur des lames de fond
Trouble ton vague à l’âme
L’œil de Poséidon.
Sur des lames de fond
Trouble ton vague à l’âme
L’œil de Poséidon.
Tu vois l’Eldorado
Pointer tel un mirage
En surfant sur les flots
Berçant de longs rivages.
Pointer tel un mirage
En surfant sur les flots
Berçant de longs rivages.
Dessous le pavillon
De ton fiévreux pays
Embrase un pharillon
L’idée d’un paradis.
De ton fiévreux pays
Embrase un pharillon
L’idée d’un paradis.
Se perçoit le grelot
Du roulis de ta barque
Ignorant les sanglots
Sous l’effroi d’une traque.
Du roulis de ta barque
Ignorant les sanglots
Sous l’effroi d’une traque.
Tu poursuis ton chemin
Dans la folie du vent
En coulant ton destin
Dans le grand océan.
Dans la folie du vent
En coulant ton destin
Dans le grand océan.
La lune se dévoile
Dans le sombre satin
Et tu baisses les voiles
Jusqu’au frileux matin.
Dans le sombre satin
Et tu baisses les voiles
Jusqu’au frileux matin.
Tu joues au fier héros
En déroulant ta vie
Du fond de ton bateau
Sous la soie de la nuit.
En déroulant ta vie
Du fond de ton bateau
Sous la soie de la nuit.
Ne souffre pas mille morts
Sous le joug des sirènes
T’attirant à bâbord
Par l’or de leur rengaine.
Sous le joug des sirènes
T’attirant à bâbord
Par l’or de leur rengaine.
Puisse l’onde d’un charme
Faire naître un ciel bleu
Te diluant les larmes
Sous l’arceau de tes yeux !
Faire naître un ciel bleu
Te diluant les larmes
Sous l’arceau de tes yeux !
Les jours ainsi ternis
Sous une pluie de fiel
Recouvrent leur vernis
Sous un divin soleil.
Sous une pluie de fiel
Recouvrent leur vernis
Sous un divin soleil.