Hors ligne
Un ruisseau
Un ruisseau fredonnait l’exode des glaces
Et la brise tiédie par le printemps tenace
Brusquait du haut des monts par son plongeon oisif
Les arbres dénudés et leurs bourgeons craintifs.
Le murmure enjoué de l’eau ivre et fugace
Éclaboussait l’éveil de la forêt vivace,
Le matin scintillait sur un hiver captif
Qui rompait ses neiges en un fracas plaintif.
Les terres abreuvées révélaient leur verdure
Malgré les blancs têtus qui couvraient de froidure
La dernière oasis d’un sommeil hivernal.
Avec l’oiseau chantait l’eau fraîche et fébrile,
Avec les monts tonnant leurs neiges en cavale,
Les douces mélodies d’un hiver en exil.
Un ruisseau fredonnait l’exode des glaces
Et la brise tiédie par le printemps tenace
Brusquait du haut des monts par son plongeon oisif
Les arbres dénudés et leurs bourgeons craintifs.
Le murmure enjoué de l’eau ivre et fugace
Éclaboussait l’éveil de la forêt vivace,
Le matin scintillait sur un hiver captif
Qui rompait ses neiges en un fracas plaintif.
Les terres abreuvées révélaient leur verdure
Malgré les blancs têtus qui couvraient de froidure
La dernière oasis d’un sommeil hivernal.
Avec l’oiseau chantait l’eau fraîche et fébrile,
Avec les monts tonnant leurs neiges en cavale,
Les douces mélodies d’un hiver en exil.