Poème Une deuxième fois

Embarqué par des amis fraîchement en couple
Une surprise m'attends plus qu'ils en inventent
C'est le Gps qui nous fait jouer une drôle de boucle
Après deux heures de routes en réponses latentes

Je reconnus l'endroit où bossait mon amour
Sans que jamais je n'y sois venu un jour
Avec ce patelin sortie de je ne sais où
La pancarte de la ville me confirme tout

Ho ma belle sorcière comme nous sommes liés
Si tu voyais cette redondance non plus mystérieuse
Que les Cycles font sourires à tes vengeances rieuses
Sans plus de hasard, ma tristesse est ton palier

Et nous avançons vers ce passé, moi l'arme à l'œil
Alors je leur raconte là où tu t'étais tenus
Une de mes anecdotes étranges de plus
L'un et l'autre comme un fantôme sur le seuil

Je parcours ces endroits connaissant tes moments
Encore un écho, c'est vrai, je n'étais jamais venu ici
Mais un jour après ton départ, j'avais échoué à Challans
Un peu comme en ce jour, et un autre bled précis

Avec ma famille, rares étaient les grands déplacements
Pour voir la mer, et me rapprochant de toi
Ce crochet fut inhabituel et ce fit bien ironiquement
Afin de se restaurer, Eux qui filent toujours tout droit.

J'avais alors écris ce poème, fantôme des lieux
Auquel j'emprunte ici les mots de quelques vers
Pour faire encore parler feu le mystère
Pour tenter de l'expliquer à d'autres, au mieux

Nous reprenons la route des signes et des synchronicités
Chemin de guérison, de peines et double causalités
Je pense à ce prénom, à toi qui ne voulait pas d'enfants
Aussi Hypothétique qu'un fils non-né me fut revenant

Nous arrivons à la location, aux élixires d'oublies
Bientôt la plage, la fête, puis comme un debrief
On sait se reconnaitre à entendre nos trucs zarbi
Tant, que vont echouer les statistiques sur un récif

Tel un cercle de passagers des itinéraires bis
Nous racontons les contours et encore plus d'histoires
Puis chaque nuits nos jours se comptent en un miroir
Jusqu'à ce que les vacances se finissent

Les mois, puis une année.. de mots, de Totems.
Nous avons continués de partager les confirmations
Les fois oû je t'ai trouvé, en des images qui reviennent.
Je savais de ta vie chaque événements et directions.

Avant que cela se fasse... avec ces corvidés, avec leur masques.
S'imposants aux autres depuis notre violent déchirement
Tel des sujets qui ont finis par matérialiser nos frasques.
Et puis un jour sans, j'ai vu le nom de ton enfant...

Une deuxième fois

c'est beau et ça fait mal

Sur le moment, mais on s'amuse de tout au final... avec ironie pour faire passer la pilule, puis avec plus de légèreté je reste tout autant amusé qu'une sorcière ne puisse voir aussi loin qu'il m'ai été permis de voir.
Je n'ai même plus besoin de faire des passages éclairs comme je faisais 2 fois l'an.
C'est comme si "savoir" se substituait à tout, et dès lors plus besoin d'interactions.
J'ai passé le leurre des "dit moi ce que je ne sais pas", j'avais déjà donné... alors les broutilles, si on ne peut plus se parler des choses importantes ou qu'on les sait déjà...

Sinon je ne suis jamais satisfait de ce genre de poème, c'est plus un récit, un besoin d'extérioriser, au détriment du plaisant et de la beauté.

Merci pour ces quelques mots. ^^