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Alexandrins Une force meurtrière

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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Une femme
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#1
Dès lors que nous naissons notre étoile est rythmée
Pas un flux spirituel que l’on allégorise
En le représentant sous diverses devises
Comme un cadran orné de ressources chiffrées
Ou ses bras aiguillés cadencent la mesure
Du sonnet de nos vies en une rotation.

Les vers de ce quarté annoncent la portion
De l’exorde initial jusqu’à l’investiture
De notre décadence au filon s’égrenant
En tercets corrupteurs pour signer nos déclins
Avant le point final de cet écrit malsain
Escorté de ce monstre où son tic-tac mordant
Annihile nos jours en seulement deux tours.

Mais sous cet imposteur se dissimule un traître
Qui par sa lâcheté pour un profond mal-être
Manigance dans l’ombre en nous prenant de court
Sous sa haine sadique en perfidie notoire
Faisant de nos présents une désillusion
Pour les rendre nocifs où la dépravation
Leur offre la valeur de n’être qu’accessoire.

Ces cadeaux de plaisir ne durent qu’un instant
S’extrayant du futur pour qu’en une seconde
Ils suent dans les tréfonds de ce diable qui sonde
Ces temps de frénésie en les véhiculant
Dans l’ombre du passé mutant en souvenirs
Plus ou moins douloureux en fonction de leur thème.

Nous devons surmonter ces saumâtres blasphèmes
Malgré l’ampleur des coups appelant aux soupirs
Car sans pitié aucune incestueux il ravive
L’idée qu’ils se concluent pour ne plus revenir
Dans notre vie si terne où l’on peut se languir
De retrouver un jour ces gaietés maladives.

Jamais nous ne verrons dans un même bréviaire
Ces embruns rutilants émoustillants nos âmes
Alors profitons-en tant que cet être infâme
N’a pas de sa faucheuse anéanti nos ères
De s’engouer pleinement de ces moments sacraux.

Car malgré le vouloir de nos cœurs endeuillés
Il projette son plan depuis notre arrivée
En versifiant nos temps de guides immoraux
En plusieurs divisions que nous connaissons tous
Ces fameux almanachs qu’il orne de cancers
Pour que les divers arts de ce puits calendaire
Camouflent les méfaits de ses tueuses secousses.

Au soubresauts des jours, des mois, et des années
Il amadoue nos yeux par ces décors masquant
Ses impurs procédés par son tempérament
De manipulateur pour pouvoir nous leurrer
Sur leur but liminaire afin que l’on achète
Son poison venimeux la voie de notre fin.

Mais ce nuisible ulcère en ses affronts mesquins
De nous avoir poussés par sa fine palette
D’apprêter nos logis d’un suicide éloquent
A malgré tout quand même un bien fondé divin
En ayant une époque en ces semaines brutes
Inscrit un temps d’amour afin que se réfute
Ces sournoises tumeurs sous ces espoirs chrétiens.

Oiseau Lyre.
 

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