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Il est tard dans la ville, les faubourgs s'endorment
Les lampadaires luisent mais certains sont las
Comme les astres infidèles qui viennent ici et là
Elle écrit sur une feuille morte que le vent emportera
En passant par la porte à la charnière oxydée
Qui grince sans cesse comme un croassement morbide
Elle échange avec un ange muet jusqu'à l'aurore
Mais elle pense qu'il n'est pas vraiment là
Et s'il est là, il ne le dit pas
Alors elle est seule, et elle pense seule, et elle parle seule, en pensant des failles qui furent lamentablelent fines
Et presque folle, elle feint de fermer les yeux mais les rouvre aussitôt réveillée par l'insomnie
Elle pense à l'oxymore des flammes thérapeutiques qui fusent aussi rarement que fatalement sur la fille au fin fond de l'âme fluette
Là où dans un monde parallèle la fille est funambule et amoureuse du fin fil calleux
En fusion elle danse harmonieusement sans musique apparente à part celle dans sa tête
Imbibée de parcelles de prières mécaniques
Les lampadaires luisent mais certains sont las
Comme les astres infidèles qui viennent ici et là
Elle écrit sur une feuille morte que le vent emportera
En passant par la porte à la charnière oxydée
Qui grince sans cesse comme un croassement morbide
Elle échange avec un ange muet jusqu'à l'aurore
Mais elle pense qu'il n'est pas vraiment là
Et s'il est là, il ne le dit pas
Alors elle est seule, et elle pense seule, et elle parle seule, en pensant des failles qui furent lamentablelent fines
Et presque folle, elle feint de fermer les yeux mais les rouvre aussitôt réveillée par l'insomnie
Elle pense à l'oxymore des flammes thérapeutiques qui fusent aussi rarement que fatalement sur la fille au fin fond de l'âme fluette
Là où dans un monde parallèle la fille est funambule et amoureuse du fin fil calleux
En fusion elle danse harmonieusement sans musique apparente à part celle dans sa tête
Imbibée de parcelles de prières mécaniques
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