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4 MURS
Je me suis si souvent réveillé
Dans cette chambre esseulé,
En pleurant tout doucement
Sur mon existence d’antan.
Dans mon refuge minable
Où des souvenirs m’accablent,
Sans personnes à mes côtés,
Je reste là, piteux à ruminer.
Pour chaque jour qui se lève
Se libère une nuit sans trêve,
Hanté de funèbres obsessions
D’erreurs dont je fais confession.
Mes pensées se diluent en noir
En des vapeurs éthyliques du soir,
Je dérive proche de la déraison
Sur l’océan de ma défunte passion.
Dans cette solitude sans amour
Bercé d’un silencieux cri sourd,
Prisonnier de quatre murs gris
J’attends un avenir qui s’assombrit.
Mais un pâle soleil qui se lève
M’apporte peut-être une trêve,
Éclairant ce qui est tout autour,
L’espoir peut-il renaître un jour ?
Je me suis si souvent réveillé
Dans cette chambre esseulé,
En pleurant tout doucement
Sur mon existence d’antan.
Dans mon refuge minable
Où des souvenirs m’accablent,
Sans personnes à mes côtés,
Je reste là, piteux à ruminer.
Pour chaque jour qui se lève
Se libère une nuit sans trêve,
Hanté de funèbres obsessions
D’erreurs dont je fais confession.
Mes pensées se diluent en noir
En des vapeurs éthyliques du soir,
Je dérive proche de la déraison
Sur l’océan de ma défunte passion.
Dans cette solitude sans amour
Bercé d’un silencieux cri sourd,
Prisonnier de quatre murs gris
J’attends un avenir qui s’assombrit.
Mais un pâle soleil qui se lève
M’apporte peut-être une trêve,
Éclairant ce qui est tout autour,
L’espoir peut-il renaître un jour ?