• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème d'amour A l'heure où les oiseaux s'éveillent

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,808
J'aime
15,886
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1



Que n'ai-je besoin d'autre chose,
A l'heure où les oiseaux s'éveillent,
Quand leurs trilles à mes oreilles
Caressent mes tympans, me causent.


En de tels moments, je n'ose
Interrompre Ô ces merveilles.
Ils me parlent et me conseillent
Que dire si ce n'est, grandiose.


Je suis parti de bon matin
En laissant seul tout mon chagrin,
J'étais enfin libre de vivre.


Mais quelque chose me manquait,
Chaleur fuyante sous le givre,
Notre amour lentement mourait.



Moïse
Le 11/12/2020

tous droits réservés



 
Dernière édition:

Saoirse

Grand poète
Inscrit
10 Octobre 2019
Messages
1,377
J'aime
3,572
Points
173
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Il me parle ce texte, le loup ce serait il mué en oiseau :)
Trouver consolation dans la nature, et avoir le courage de partir avant de trop souffrir ou de trop faire souffrir, le constat est amère mais il est nécéssaire.
Tout ceci m'évoque de moroses journées d'hiver quand désolée sur la falaise je sentais l'air humide et la pluie fine me pénétrer les os. Quand le ciel était aussi bas que mon âme et que j'entendais au loin les cris des goélands et des choucas.
On survit d'abord avant de revivre
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,808
J'aime
15,886
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#3
Il me parle ce texte, le loup ce serait il mué en oiseau :)
Trouver consolation dans la nature, et avoir le courage de partir avant de trop souffrir ou de trop faire souffrir, le constat est amère mais il est nécéssaire.
Tout ceci m'évoque de moroses journées d'hiver quand désolée sur la falaise je sentais l'air humide et la pluie fine me pénétrer les os. Quand le ciel était aussi bas que mon âme et que j'entendais au loin les cris des goélands et des choucas.
On survit d'abord avant de revivre
Je suis un loup-oiseau ;) la nature se reconnait et use d'un langage universel, elle communique sans se parler (c'est compliqué) rire
J'aime beaucoup tes commentaires Saoirse, ils sont issus d'une lecture profonde des textes que tu lis.
Tu l'as si bien dit, on survit avant de refaire "peau neuve" voilà pourquoi certains animaux optent pour la mue :)
 
Inscrit
22 Avril 2019
Messages
2,376
J'aime
4,414
Points
230
Localité
Toulouse
Je suis
Une femme
Hors ligne
#5
Bonsoir Moïse
J'ai connu ces instants, seule avec moi même, je m'accrochais à ce qui est beau, comme ces oiseaux, ces arbres, le vent, la pluie, les parfums de la vie loin de la ville torturée. J'ai beaucoup aimé ce sonnet et tes mots pour en parler, comme cette chaleur mourante sous le givre qui fait suite à un amour qui peu à peu se dissout et s'éteint, ton poème est tristement beau. Il me rappelle cet opus de Handel (Ombra mai fu) "Jamais l'ombre"

Jamais l'ombre
d'une plante n'a été
plus chère, aimable
et douce.

Frondes tendres et belles
de mon platane bien-aimé,
que votre destin soit resplendissant.
Que le tonnerre, la foudre, et les tempêtes
ne puissent jamais entacher votre chère paix,
et que le vent rapace ne puisse pas vous atteindre pour vous profaner.

Georg Friedrich Händel
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,949
J'aime
20,255
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#6



Que n'ai-je besoin d'autre chose,
A l'heure où les oiseaux s'éveillent,
Que leurs trilles à mes oreilles
Caressent mes tympans, me causent.


En de tels moments, je n'ose
Interrompre Ô ces merveilles.
Ils me parlent et me conseillent
Que dire si ce n'est, grandiose.


Je suis parti de bon matin
En laissant seul tout mon chagrin,
J'étais enfin libre de vivre.


Mais quelque chose me manquait,
Chaleur fuyante sous le givre,
Notre amour lentement mourait.



Moïse
Le 11/12/2020

tous droits réservés



Que ta plume m'enchante Mo
Toujours ce grand plaisir de lecture
Amicalement et bonne soirée
Gaby
 
Dernière édition par un modérateur:

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,808
J'aime
15,886
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#7
Il faut parfois laisser des choses derrière nous, ou de nous, pour reprendre le chemin :)
J'aime beaucoup les images de ce poème. On y voit d'abord la nature avant de voir soi-même !
En fait, on ne les quitte pas vraiment ces choses, puisqu'elles sont l'écho de ce que nous sommes et pensons être, mais oui, on peut marcher et gravir la pente qui mène à la nature et toute sa splendeur, juste pour oublier le reste ne serait-ce qu'un moment avant d'y revenir. Merci de ta venue sur mes modestes lignes Marlon !

Moïse
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,808
J'aime
15,886
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#8
Bonsoir Moïse
J'ai connu ces instants, seule avec moi même, je m'accrochais à ce qui est beau, comme ces oiseaux, ces arbres, le vent, la pluie, les parfums de la vie loin de la ville torturée. J'ai beaucoup aimé ce sonnet et tes mots pour en parler, comme cette chaleur mourante sous le givre qui fait suite à un amour qui peu à peu se dissout et s'éteint, ton poème est tristement beau. Il me rappelle cet opus de Handel (Ombra mai fu) "Jamais l'ombre"

Jamais l'ombre
d'une plante n'a été
plus chère, aimable
et douce.

Frondes tendres et belles
de mon platane bien-aimé,
que votre destin soit resplendissant.
Que le tonnerre, la foudre, et les tempêtes
ne puissent jamais entacher votre chère paix,
et que le vent rapace ne puisse pas vous atteindre pour vous profaner.

Georg Friedrich Händel
Merci Arthémis, ta sensibilité est grande, j'aime beaucoup ce commentaire !
Ombra mai fu, j'adore, merveille des merveille, Händel merci !

Moïse
 
Dernière édition:
Inscrit
3 Novembre 2020
Messages
1,753
J'aime
2,793
Points
173
Localité
Auriol
Je suis
Un homme
Hors ligne
#9



Que n'ai-je besoin d'autre chose,
A l'heure où les oiseaux s'éveillent,
Que leurs trilles à mes oreilles
Caressent mes tympans, me causent.


En de tels moments, je n'ose
Interrompre Ô ces merveilles.
Ils me parlent et me conseillent
Que dire si ce n'est, grandiose.


Je suis parti de bon matin
En laissant seul tout mon chagrin,
J'étais enfin libre de vivre.


Mais quelque chose me manquait,
Chaleur fuyante sous le givre,
Notre amour lentement mourait.



Moïse
Le 11/12/2020

tous droits réservés



Je suis venu te dire que je m'en vais , les sanglots longs de l'automne n'y pourront rien changer...Merci pour ce beau poème Moïse ...J'aime JC
 
Dernière édition par un modérateur:

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,808
J'aime
15,886
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#12
L'esprit vagabonde au gré de ses pensée recherchant la quietude en écoutant la nature respirer .

Un bonheur de vous lire.
Un merveilleux sonnet

Merci.

Amitiés
Et c'est pour moi également un bonheur de vous savoir ravie de mes modestes publications, je vous remercie vivement très chère amie !

Amitiés

Moïse
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,808
J'aime
15,886
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#14
Grand détachement, en se réfugiant dans la beauté et la pureté de la nature.
Si bien exprimé en un merveilleux sonnet.

Magnifique !
Merci Marie-Claire, c'est tout à fait ça, un refuge loin de la ville, le temps d'une introspection libératrice !

Bien amicalement

Moïse
 
Dernière édition:

Membres en ligne

Aucun membre en ligne actuellement.
Haut