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A ma fille
Je t’aime toi qui dors au bord des rêves bleus,
Belle âme aux doigts levés vers d’invisibles anges,
Le pouce encore humide, en te frottant les yeux :
Si tu savais combien d’amour en nous s’échange !
Il vibre au fond de moi le souvenir béni
Où contre mes deux mains tu te lovais sans peine,
Palpitant comme un jeune oisillon dans son nid :
Ma fille, mon enfant, tu devenais ma Reine !
O j’éprouve un bonheur immense à te poser
Sur mon cœur au milieu des joies et des sourires.
Ton beau regard me perce, il quémande un baiser :
Le Temps vient d’arrêter son heure et tout respire…
Pétale rose et douce en son duvet de chair,
Une petite main caresse ma joue sage.
Intemporel instant volé, vole dans l’air,
Eparpille au présent, risettes, babillages,
Mamours, tendres câlins, éclats de rire ou pleurs.
Le monde dans tes yeux est empli de nuances,
D’oursons et de lapins, d’images et de fleurs,
Choupette, et tout mon sang coule dans tes silences !…
12 octobre 2004
Je t’aime toi qui dors au bord des rêves bleus,
Belle âme aux doigts levés vers d’invisibles anges,
Le pouce encore humide, en te frottant les yeux :
Si tu savais combien d’amour en nous s’échange !
Il vibre au fond de moi le souvenir béni
Où contre mes deux mains tu te lovais sans peine,
Palpitant comme un jeune oisillon dans son nid :
Ma fille, mon enfant, tu devenais ma Reine !
O j’éprouve un bonheur immense à te poser
Sur mon cœur au milieu des joies et des sourires.
Ton beau regard me perce, il quémande un baiser :
Le Temps vient d’arrêter son heure et tout respire…
Pétale rose et douce en son duvet de chair,
Une petite main caresse ma joue sage.
Intemporel instant volé, vole dans l’air,
Eparpille au présent, risettes, babillages,
Mamours, tendres câlins, éclats de rire ou pleurs.
Le monde dans tes yeux est empli de nuances,
D’oursons et de lapins, d’images et de fleurs,
Choupette, et tout mon sang coule dans tes silences !…
12 octobre 2004
