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"Si Varsovie, entend mes pleurs,
je lui confierai mes rancœurs,
inquiète, je tremble chaque fois,
que tu dois te rendre la bas......
Écrivain il te faut narrer,
aux journalistes apitoyés,
les souffrances, qu'ont enduré,
les tiens, et ceux qu'ils protégeaient:
les reportages télévisés.
ont besoin d’être confortés,
par ton témoignage, dans l'endroit,
qu'est ce ghetto sinistre et froid,
là des soldats sans compassion,
commirent, d'horribles exactions,
tu entends,toujours, les soupirs,
de ceux qui y connurent le "pire".....
naguère, c'est de ce maudit site,
que courageux, tu pris la fuite,
la douleur en toi, qu'il suscite,
à jamais dicte ta conduite.
La ville en elle même, est jolie,
mais elle a trop marqué, ta vie,
tes yeux se voilent, d’amères larmes,
Et tu ne lui trouves aucun charme.
Dans l’écriture, ton exutoire,
tu couches toutes tes idées noires,
comment, peux tu garder la foi,
submergé par autant d'effroi?
Toi tu pleures, et tu te souviens,
mais au nom des tiens, et des miens,
il faudrait, qu'on en oublie rien,
de ce passé, pas si lointain...............
ce texte est ce qu'aurait pu, ou ce que devait penser, sa première épouse, victime avec ses enfants, de l'incendie dévastateur du Tanneron en 1970 ( hauteurs de Cannes )
Épreuve qui une nouvelle fois marqua la vie de Martin Gray, 1922/2016
Il disait "je n’écris pas, je cris".....comme on le comprend......
Victoria 1991 de retour d'un voyage en Pologne