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Te voici désormais dans l’ultime voyage
Enfin prête à braver le Seigneur qui sourit,
Te conduira céans au grand jardin des anges,
Dans sa lumière bleue, que tu m’avais décrit.
Là, tu retrouveras tous ceux chers à ton cœur,
Ceux dont tu me parlais avec tant d’insistance
T’imaginant déjà dans ce monde meilleur,
Riche de modestie, d’amour, de tolérance.
Orpheline de toi, voilà ce que je suis !
Tu me laisses ici bas, triste et désemparée,
Tu étais ma bouée, mon île et oasis,
Dans tes yeux clairvoyants je pouvais m’admirer.
Tu fis de mes jours gris, un arc-en ciel d’été ;
Je sais tu seras là, toujours omniprésente,
Veillant discrètement sur toute ma couvée,
Mais n’aurai plus la joie, c’est ce qui me tourmente…
De ne plus écouter tes longues leçons sages,
Ou nos éclats de rire qu’ensemble on inventait.
Et ta porte fermée mettra mon cœur en cage
Ne saurai où aller pour me réconforter.
Enfants, petits enfants, merci pour ce cadeau,
Car vingt ans de ma vie furent guidés par elle,
Par elle qu’aujourd’hui je dépose au tombeau,
Mais son âme déjà s’envole à tire d’aile.
Janine Ravel : Plan d’Aups le 17 Juillet 2011.
« À mon amie d’éternité »
Enfin prête à braver le Seigneur qui sourit,
Te conduira céans au grand jardin des anges,
Dans sa lumière bleue, que tu m’avais décrit.
Là, tu retrouveras tous ceux chers à ton cœur,
Ceux dont tu me parlais avec tant d’insistance
T’imaginant déjà dans ce monde meilleur,
Riche de modestie, d’amour, de tolérance.
Orpheline de toi, voilà ce que je suis !
Tu me laisses ici bas, triste et désemparée,
Tu étais ma bouée, mon île et oasis,
Dans tes yeux clairvoyants je pouvais m’admirer.
Tu fis de mes jours gris, un arc-en ciel d’été ;
Je sais tu seras là, toujours omniprésente,
Veillant discrètement sur toute ma couvée,
Mais n’aurai plus la joie, c’est ce qui me tourmente…
De ne plus écouter tes longues leçons sages,
Ou nos éclats de rire qu’ensemble on inventait.
Et ta porte fermée mettra mon cœur en cage
Ne saurai où aller pour me réconforter.
Enfants, petits enfants, merci pour ce cadeau,
Car vingt ans de ma vie furent guidés par elle,
Par elle qu’aujourd’hui je dépose au tombeau,
Mais son âme déjà s’envole à tire d’aile.
Janine Ravel : Plan d’Aups le 17 Juillet 2011.
« À mon amie d’éternité »