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À qui racine manque radicelle suffit !
Veuillez m’en excuser Jean Racine est sorti
Cet écrit est le fait d’un timide apprenti.
Alexandra
En cette heure où l’aurore frange l’horizon d’ambre
Qui vient soudain frapper aux portes de ma chambre
Disait Alexandra qui avait lu Racine ;
Mon époux est en chasse en terre poitevine
Serait-ce une servante à l’horloge en défaut
Qui m’apporte déjà un déjeuner trop chaud.
Répondez je vous prie il me faudrait savoir
à qui est cette main toquant dans le couloir.
Burrhus
Princesse Alexandra c’est votre serviteur
Qui ose s’avouer zélé admirateur
Et de son sentiment désirant faire état
Il veut de son amour vanter le bel éclat.
Il couve un feu secret qui affecte son cœur
Dont il veut expliquer la sublime teneur.
Les temps de passion se doivent d’aboutir
Et à votre beauté il doit s’assujettir.
Alexandra
Burrhus mon cher voisin d'où vous vient cette audace
D’un feu déraisonné je perçois la menace
Craignez de mon époux un courroux sans mesure
Il règne en absolu maitre de ma nature.
Et niant tous les songes que votre vue m’inspire
Je ne dois plus penser à vous et j’en soupire.
Il eut été plaisant d’imaginer pourtant
Un assouvissement des désirs nous tentant.
Car mon mari chasseur n’improvisant que peu
A le rite banal, insipide et pompeux.
Mais je le crains, mon cher, les servantes bavardes
Nous feraient condamner aux coups de hallebardes.
Ne pouvant m’exalter du bonheur de la chose
Je ne suis que recluse et j’ai l’âme morose.
Burrhus
Alexandra pensez à la porte secrète
Échappant au regard de servante indiscrète.
Nous pourrions accéder au propice boudoir
Faisant à nos élans un sublime nichoir,
Et je m’évaderai par la croisée que voile
Une tapisserie à l’élégante toile.
Madame comment lever la juste réticence
Freinant en votre esprit, du désir, la croissance.
Sauriez-vous accepter un dernier argument
Permettant de céder à mon entêtement.
Alexandra
Burrhus comment lever mon ultime parade,
Osez un artifice enfin qui persuade.
Burrhus
Ma chère Alexandra tendez un peu l’oreille
Imaginez le feu qui en moi se réveille
Entendez bien ce bruit qui à l’amour importe
Devinez le moyen frappant à votre porte.
Veuillez m’en excuser Jean Racine est sorti
Cet écrit est le fait d’un timide apprenti.
Alexandra
En cette heure où l’aurore frange l’horizon d’ambre
Qui vient soudain frapper aux portes de ma chambre
Disait Alexandra qui avait lu Racine ;
Mon époux est en chasse en terre poitevine
Serait-ce une servante à l’horloge en défaut
Qui m’apporte déjà un déjeuner trop chaud.
Répondez je vous prie il me faudrait savoir
à qui est cette main toquant dans le couloir.
Burrhus
Princesse Alexandra c’est votre serviteur
Qui ose s’avouer zélé admirateur
Et de son sentiment désirant faire état
Il veut de son amour vanter le bel éclat.
Il couve un feu secret qui affecte son cœur
Dont il veut expliquer la sublime teneur.
Les temps de passion se doivent d’aboutir
Et à votre beauté il doit s’assujettir.
Alexandra
Burrhus mon cher voisin d'où vous vient cette audace
D’un feu déraisonné je perçois la menace
Craignez de mon époux un courroux sans mesure
Il règne en absolu maitre de ma nature.
Et niant tous les songes que votre vue m’inspire
Je ne dois plus penser à vous et j’en soupire.
Il eut été plaisant d’imaginer pourtant
Un assouvissement des désirs nous tentant.
Car mon mari chasseur n’improvisant que peu
A le rite banal, insipide et pompeux.
Mais je le crains, mon cher, les servantes bavardes
Nous feraient condamner aux coups de hallebardes.
Ne pouvant m’exalter du bonheur de la chose
Je ne suis que recluse et j’ai l’âme morose.
Burrhus
Alexandra pensez à la porte secrète
Échappant au regard de servante indiscrète.
Nous pourrions accéder au propice boudoir
Faisant à nos élans un sublime nichoir,
Et je m’évaderai par la croisée que voile
Une tapisserie à l’élégante toile.
Madame comment lever la juste réticence
Freinant en votre esprit, du désir, la croissance.
Sauriez-vous accepter un dernier argument
Permettant de céder à mon entêtement.
Alexandra
Burrhus comment lever mon ultime parade,
Osez un artifice enfin qui persuade.
Burrhus
Ma chère Alexandra tendez un peu l’oreille
Imaginez le feu qui en moi se réveille
Entendez bien ce bruit qui à l’amour importe
Devinez le moyen frappant à votre porte.