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Fidèle au pieu, auquel je suis enchaîné,
Au pied de ma vieille demeure sans âge.
Je comptais les nuits de solitude, de rage,
J'étais la risée de presque tous mes aînés.
Quand tous les soirs, je me lovais de cilice,
Échappant à cette vie, ses vains délices,
Ma voix s'élevait au delà de la cité,
Mes frères, reprenaient mes orémus, les récitaient;
Du fond de leur paroisse et leur exiguïté.
Tout langage est permis, même berbérité.
Mon répertoire, composé d'amour et de paix,
On hurlait en chœur, disons plutôt on chantait.
Mais un soir, que le calme étaient de sentence,
Imposé par nos maîtres en redondance.
Une voix femelle, fende l’obéissance,
Sa grâce éveille nos instincts et nos sens.
Alors tout le monde aboie, tous excités,
Dire une telle voix, habite la cité!
Bâti, en bon ténor j'avais l'avantage,
En reclus voisin, séparés par un grillage.
Par une nuit alors que j'avais sommeil,
Un bruit glissa dans mon oreille, me réveille,
J'aperçus, Poutchi, qui s'amène sans souliers,
Dans sa robe soyeuse, bien maquillée.
On a fait connaissance sous le grand figuier,
Impressionnée par ma chaîne et mon collier.
Je me plaignais des agios, aussi de mon banquier,
De mon temps chargé, des pannes de mon voilier.
Comme souvent, elle visitait son ermite,
La petite éprise à la démence,
Elle eut alors son baiser, sa semence.
Finit par être une grosse marmite.
En peu de mois, elle en fit un bien heureux,
Lui qui menait une vie de chien malheureux;
En lui donnant trois aimables chiots pour lignée,
Lui seront un glaive, pavois et un cimier.
Pour clore, je remercie Loulou au passage,
Pour les soins prodigués aux miens et leur charge,
Et de m'avoir permis de croiser ma flamme,
Qui sans cesse m'appelle et me réclame.
Waoooh! j'arrive en langage de chien.
Au pied de ma vieille demeure sans âge.
Je comptais les nuits de solitude, de rage,
J'étais la risée de presque tous mes aînés.
Quand tous les soirs, je me lovais de cilice,
Échappant à cette vie, ses vains délices,
Ma voix s'élevait au delà de la cité,
Mes frères, reprenaient mes orémus, les récitaient;
Du fond de leur paroisse et leur exiguïté.
Tout langage est permis, même berbérité.
Mon répertoire, composé d'amour et de paix,
On hurlait en chœur, disons plutôt on chantait.
Mais un soir, que le calme étaient de sentence,
Imposé par nos maîtres en redondance.
Une voix femelle, fende l’obéissance,
Sa grâce éveille nos instincts et nos sens.
Alors tout le monde aboie, tous excités,
Dire une telle voix, habite la cité!
Bâti, en bon ténor j'avais l'avantage,
En reclus voisin, séparés par un grillage.
Par une nuit alors que j'avais sommeil,
Un bruit glissa dans mon oreille, me réveille,
J'aperçus, Poutchi, qui s'amène sans souliers,
Dans sa robe soyeuse, bien maquillée.
On a fait connaissance sous le grand figuier,
Impressionnée par ma chaîne et mon collier.
Je me plaignais des agios, aussi de mon banquier,
De mon temps chargé, des pannes de mon voilier.
Comme souvent, elle visitait son ermite,
La petite éprise à la démence,
Elle eut alors son baiser, sa semence.
Finit par être une grosse marmite.
En peu de mois, elle en fit un bien heureux,
Lui qui menait une vie de chien malheureux;
En lui donnant trois aimables chiots pour lignée,
Lui seront un glaive, pavois et un cimier.
Pour clore, je remercie Loulou au passage,
Pour les soins prodigués aux miens et leur charge,
Et de m'avoir permis de croiser ma flamme,
Qui sans cesse m'appelle et me réclame.
Waoooh! j'arrive en langage de chien.