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Poème A une Pandore...

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#1
Océan de toutes les directions,
Libre mouvement de l’élément Eau,
Eden de légèreté, avant-monde d’aisance,
A perte de vue le Silence de ce côté du miroir,
D’où je t’observe m’observer…

Deux Regards de failles, feux parallèles,
Univers de mers inverses se cherchant.
Vaisseau dérouté de ma vie acceptant le voyage,
Et d’une bénédiction de ton sourire amusé,
La magie d’étrangeté entourant ces pas maladroits qui m’amène à coté de toi.

De ton inconnu je ne sais encore ni marcher ni me tenir,
J’ai soudain peur de ma langue quand d’un trouble des souvenirs
Ta présence réveille l’affection d’une île presque natale…
Les fleurs semées il y a longtemps dans ton parfum.
L’Art étrange qu’exerce ta voix dans ma poitrine.
Et Ces souffles que tu me prends si naturellement,
D’une main que tu apposes parfois dans mon dos,
Et où tu sembles murmurer dans ta langue maternelle,
Des questions d’enfance se jouant de mes doutes…
No hea mai oe ?
-d’un vaste Océan-Nuit
Ua ite anei oe ite parau ?
- Je parle les feux noirs sur feu blanc
Hinaaro oe te himene ? Te oto nei au…

Elle est Soleil de ce qui l’entoure,
Autant des réconforts que celui des brûlures.
Me tenir si près d’Elle
Est un semblable feu de ses possibles et illusions,
Une semblable intuition des risques et des rêves
Que nous forgeons pourtant d’un soupir différent
lorsque nos peaux s’effleurent…

Elle est ce que le cœur des hommes souvent imagine
Devoir se remplir de passion
Pour avoir une chance d’exister à ses Yeux.
Elle que je sais messagère muette, comme l’étrangère d’un amour
Qu’en fin de compte tout le monde lui retire.
Se consumer doit-il être la seule expression d’un homme ?

Elle se fait Plaisir pour d’autres,
Quand mes plaisirs à moi patientent dans la fièvre,
Et qu’acharné sans corps je me procure,
Des silhouettes d’extases comme médecine,
Des ombres pour divertir le Feu de ma ferveur…

Elle est ce que mon rêve s’apprend en la regardant,
Pavane des lents cheminements,
Comme un Soin de sa Féminité longue à contempler.
Baume du Silence sur l’impatience de ma voix,
Baume Féminin sur l’orgueil qui m’emporte vers Elle,
Patience sur le Lointain dont Elle se pare,
Navigations millénaires des peuples de la mer…

Toi qui est Elle de ces beautés fantasmées,
Celle que tout le monde appelle objet de tous les désirs,
Moi je t’affranchis sous le nom de Pandore, « l’ornée de tous les dons »
Toi l’une des premières femmes, l’intrigante et l’intriguée,
Parmi les créations des noms humains
Tu trône comme une mère douloureuse
Sur la malédiction de soigner les hommes par ta Splendeur…
Et de leurs devenir Venin addictif,
sitôt qu’ils ne suivent plus les promesses de tes gestes,
Ne se nourrissent plus des abondances de ta Grâce de l’Instant.
Et soudain se rendent compte du Vide
qui depuis si longtemps engouffre leurs êtres,
Et n’ont plus comme issue que le souvenir de tes bras à vampiriser,
Et de ton temps voler les joies à distance,
Au Nom d’une Joie dont tu es Femme-Monde,
Et qu’ils t’accableront toujours, Jardin Perdu,
Du Seul âge d’or de leurs joies à eux qu’ils t’accuseront de leurs enlever…
D’un coffre mal interprété puisque tu es l’absence de peur face aux douleurs :
Tes réincarnations aujourd’hui soignent toujours l’intranquillité des hommes

Pauvre Pandore comme je t’aime qu’il y ait des êtres comme toi
Et crois-moi comme j’essaie d’être un être capable de t’accueillir.
A la musique que tu laisses en moi,
Source que recueille, en une onde, le parfum sacre des mots.
Fille de tous les sens, et d’autres îles inimaginées,
La constellation spontanée qui s’éfusionne depuis ton feu si primordial
Est une carte qu’un jour j’aimerai savoir complètement lire,
Un ciel que peu à peu je nomme de mes Chimères anciennes,
A la fois pour guider mes aventures et consoler mes naufrages,
Et aussi me rappeler de l’essence des merveilles dont je te vois,
Parmi la folle mémoire d’une Ivresse de Toi,
que je récolte comme les fruits fermentés d’un arbre de symbole…

Ua putapu roa vau…
Des danses qui m’apaisent à celles qui m’obsèdent,
Ton être involontaire déploie sa roue dans tout mon ciel,
Toi soudain revenue gardienne d’un feu de milles yeux,
Trésor du désir de tous.
L’Hypnose braise des harmonies qu’animent ton corps,
et des orbes d’Or que laisse en suspend tes mains,
A la douceur outremer de tes sourires pour moi,
Tu passes d’une couleur à l’autre de mon excitation,
D’une telle simplicité que s’en est effrayant…


2018 (protégé par droits d'auteur)
 
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#2
J'aime ce laisser parler sans retenue. Merci de nous faire entrevoir votre jardin secret ;)
 
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#9
J'ai rajouté une petite surprise... ;) Raah la la, cette danse... :love::love::love:
 
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#10
je n'avais pas encore commenté cette belle oeuvre!!!!!


c'est un com!!!lol


kénavo

RP
Ah ouais tu te fait de moins en moins chier sur les comm, t'as même pas j'aimé celui que je me suis fait violence à laisser juste avant d'aller dormir pour te faire plaisir... Ah ben dis donc, comment on est remercié... ;) :ROFLMAO::ROFLMAO::ROFLMAO:
 
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#11
Aller hop! Oui oui, Je me Pinacle tout seul, et pour les nouveaux arrivants, non, ce n'est pas une nouvelle pratique d'auto-érotisme (quoique... ;):ROFLMAO: )
 
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#13
j'avais bien compris!!!!

les bretons sont pas tous des cons!!!rires

tiens je suis chez toi....connais tu ce vieux proverbe marin!!!!

"Quand le Goéland se gratte le gland....il va faire mauvais temps.....


"Quand il se gratte le C... il ne va pas faire beau non plus"!!!

RP
hahahah! ben oui! j'sais pas si c'est ty zef comme proverbe, mais je connais :ROFLMAO:
 
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#14
sublime écriture que j'ai fait en lecture !!
j'espère en lire de la même texture !
Merci pour le partage
carlame
Merci d'avoir rendu grâce à ce texte mal-aimé, ignoré royalement par sa destinatrice... Il t'en est très reconnaissant. :) Si tu as un peu de temps, j'en ai posté d'autres du même acabit, mais un chouilla plus long... ;)
 
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#16
Tu as une plume facile, que je vois, c'est un superbe écrit.
Merci. Plume de Paon pour l'occasion, oui elle m'avais fait beaucoup rêver, je l'ai écrit super vite en plus pour une fois. Ce flop total que j'ai pris dans mes dents, j'ai rien compris... o_O M'enfin, peu importe. A moi aussi il plaît ce texte, et mes rêves semble être d'accords avec moi, et tant pis pour ma B... Badine propension à m'enflammer... ;)
 

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#17
Merci. Plume de Paon pour l'occasion, oui elle m'avais fait beaucoup rêver, je l'ai écrit super vite en plus pour une fois. Ce flop total que j'ai pris dans mes dents, j'ai rien compris... o_O M'enfin, peu importe. A moi aussi il plaît ce texte, et mes rêves semble être d'accords avec moi, et tant pis pour ma B... Badine propension à m'enflammer... ;)
?en plus tu pratiques de l'auto-flagération;)hihi
 
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#18
Océan de toutes les directions,
Libre mouvement de l’élément Eau,
Eden de légèreté, avant-monde d’aisance,
A perte de vue le Silence de ce côté du miroir,
D’où je t’observe m’observer…

Deux Regards de failles, feux parallèles,
Univers de mers inverses se cherchant.
Vaisseau dérouté de ma vie acceptant le voyage,
Et d’une bénédiction de ton sourire amusé,
La magie d’étrangeté entourant ces pas maladroits qui m’amène à coté de toi.

De ton inconnu je ne sais encore ni marcher ni me tenir,
J’ai soudain peur de ma langue quand d’un trouble des souvenirs
Ta présence réveille l’affection d’une île presque natale…
Les fleurs semées il y a longtemps dans ton parfum.
L’Art étrange qu’exerce ta voix dans ma poitrine.
Et Ces souffles que tu me prends si naturellement,
D’une main que tu apposes parfois dans mon dos,
Et où tu sembles murmurer dans ta langue maternelle,
Des questions d’enfance se jouant de mes doutes…
No hea mai oe ?
-d’un vaste Océan-Nuit
Ua ite anei oe ite parau ?
- Je parle les feux noirs sur feu blanc
Hinaaro oe te himene ? Te oto nei au…

Elle est Soleil de ce qui l’entoure,
Autant des réconforts que celui des brûlures.
Me tenir si près d’Elle
Est un semblable feu de ses possibles et illusions,
Une semblable intuition des risques et des rêves
Que nous forgeons pourtant d’un soupir différent
lorsque nos peaux s’effleurent…

Elle est ce que le cœur des hommes souvent imagine
Devoir se remplir de passion
Pour avoir une chance d’exister à ses Yeux.
Elle que je sais messagère muette, comme l’étrangère d’un amour
Qu’en fin de compte tout le monde lui retire.
Se consumer doit-il être la seule expression d’un homme ?

Elle se fait Plaisir pour d’autres,
Quand mes plaisirs à moi patientent dans la fièvre,
Et qu’acharné sans corps je me procure,
Des silhouettes d’extases comme médecine,
Des ombres pour divertir le Feu de ma ferveur…

Elle est ce que mon rêve s’apprend en la regardant,
Pavane des lents cheminements,
Comme un Soin de sa Féminité longue à contempler.
Baume du Silence sur l’impatience de ma voix,
Baume Féminin sur l’orgueil qui m’emporte vers Elle,
Patience sur le Lointain dont Elle se pare,
Navigations millénaires des peuples de la mer…

Toi qui est Elle de ces beautés fantasmées,
Celle que tout le monde appelle objet de tous les désirs,
Moi je t’affranchis sous le nom de Pandore, « l’ornée de tous les dons »
Toi l’une des premières femmes, l’intrigante et l’intriguée,
Parmi les créations des noms humains
Tu trône comme une mère douloureuse
Sur la malédiction de soigner les hommes par ta Splendeur…
Et de leurs devenir Venin addictif,
sitôt qu’ils ne suivent plus les promesses de tes gestes,
Ne se nourrissent plus des abondances de ta Grâce de l’Instant.
Et soudain se rendent compte du Vide
qui depuis si longtemps engouffre leurs êtres,
Et n’ont plus comme issue que le souvenir de tes bras à vampiriser,
Et de ton temps voler les joies à distance,
Au Nom d’une Joie dont tu es Femme-Monde,
Et qu’ils t’accableront toujours, Jardin Perdu,
Du Seul âge d’or de leurs joies à eux qu’ils t’accuseront de leurs enlever…
D’un coffre mal interprété puisque tu es l’absence de peur face aux douleurs :
Tes réincarnations aujourd’hui soignent toujours l’intranquilité des hommes

Pauvre Pandore comme je t’aime qu’il y ait des êtres comme toi
Et crois-moi comme j’essaie d’être un être capable de t’accueillir.
A la musique que tu laisses en moi,
Source que recueille, en une onde, le parfum sacre des mots.
Fille de tous les sens, et d’autres îles inimaginées,
La constellation spontanée qui s’éfusionne depuis ton feu si primordial
Est une carte qu’un jour j’aimerai savoir complètement lire,
Un ciel que peu à peu je nomme de mes Chimères anciennes,
A la fois pour guider mes aventures et consoler mes naufrages,
Et aussi me rappeler de l’essence des merveilles dont je te vois,
Parmi la folle mémoire d’une Ivresse de Toi,
que je récolte comme les fruits fermentés d’un arbre de symbole…

Ua putapu roa vau…
Des danses qui m’apaisent à celles qui m’obsèdent,
Ton être involontaire déploie sa roue dans tout mon ciel,
Toi soudain revenue gardienne d’un feu de milles yeux,
Trésor du désir de tous.
L’Hypnose braise des harmonies qu’animent ton corps,
et des orbes d’Or que laisse en suspend tes mains,
A la douceur outremer de tes sourires pour moi,
Tu passes d’une couleur à l’autre de mon excitation,
D’une telle simplicité que s’en est effrayant…


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Avec la vidéo on peut dire que c'est la danse des mots,Ton poème est superbe les mots sont bien structuré avec une belle légèreté,J,aime bien la vidéo aussi
 
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#20
Avec la vidéo on peut dire que c'est la danse des mots,Ton poème est superbe les mots sont bien structuré avec une belle légèreté,J,aime bien la vidéo aussi
Et moi donc! je vais lui envoyer à elle le poème tiens, ca coûte rien d'essayer! Si je rendais amoureuse une danseuse de tamure, je crois que j'exploserai en plein vol! beaucoup trop de beaucoup pour mes ptits nerfs... ;)
 

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