Hors ligne
À présent, je perçois la lune qui se lève,
Je vibre sous cet astre, éclat d'un diamant.
Comme dans le silence où l’étoile illumine,
Dans un ciel éthéré dont la douceur culmine
Vers cette fièvre en moi, quand veille un cœur aimant,
Dès lors, Éole souffle, adagio te soulève.
J’aimerais, que l’été, vienne troubler l’automne.
Les arbres dénudés ont un mot s’exclamant,
Que l’hiver a bien su conserver l’équilibre
Entre l’ombre et l’éclat, couvrant un esprit libre,
Quand une feuille d’ocre ondule en s’enflammant,
Et, d’un regard vivant, tout reluit et m’étonne.
Voyais-tu l’étincelle en notre tendre élan,
Qui de ton bref murmure avait ce grain d’ivresse ?
Je ne sais pas l’instant quand tu te veux brûlant !
Il vivra, chaque jour, tel un rêve à mon ange.
La lumière a changé dans un monde d’espoir.
Chacun sent le parfum d’une rose en tendresse,
Et la larme coulant sur mon corps jubilant,
L’invisible seconde où vient naître le soir.
Maria-Dolores
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