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Poème Ah! quelle inconséquence que l'inconstance des stances

Peniculo

Grand poète
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#1
Ah! quelle inconséquence que l'inconstance des stances

Si je ne vous écris un jour que du silence
N’ayez pas de chagrin
Plume et vie n’auront eu une même existence
Que le temps du destin.

Je n’aurai qu’un regret en vous quittant ma chère
Celui de n’avoir pu
Vous avoir rencontrée autrement qu’éphémère
Car vous m’avez tant plu.

Hortense je vous lisais, trouvant un fol attrait
Au talent et au style,
À la musique aussi d’un poème parfait,
Profond, jamais futile.

Le charme n’étant pas seulement l’apanage
D’une image passant
Un sentiment s’en vint, fit du remue-ménage
Dans mon cœur s’étonnant.

Par des échanges doux autant que progressifs
Je sus un peu de vous
Certains feux sont discrets mais se font possessifs
Je fus pris je l’avoue.

Lors le temps et l’espace ayant leurs exigences
Aimer fut un tracas
Le sort ne permet pas toujours les émergences
De rêves délicats.

J’osais rimer un feu intense mais distant,
Polir mon écriture,
Pour ce bonheur lointain des poèmes tentant
L’impossible aventure.

L’abstraction donna une exquise présence
Aux écrits de bonheur
Et bien que n’atteignant jamais la suffisance
L’encre fut mon sauveur.

Et s’il me faut partir comme le temps l’exige
Je veux vous faire savoir
Que vous fûtes pour moi l’incroyable vertige
Illuminant mon soir.

S’il y a un Parnasse au coin de l’au-delà
Nous retrouverons nous
J’y serai accueillant les roses de là-bas
Ne fanent plus du tout.

Et enfin j’oserai répondre par des fleurs
À vos mots poétiques
Qui contenaient ce feu perçu par mes bonheurs
Tant abstraits que magiques.

De la fugacité qui limite la vie
Je n’eus qu’un seul espoir
Il restera toujours la vague inassouvie
Au-delà du miroir

Car vous aurez été ma passion finale
Et mon soleil tardif
Éveillant en mon cœur cette onde magistrale
Enchantant mon esquif.

Et quand vous franchirez, vous aussi le miroir
Aurai-je le bonheur
De retrouver l’amour et son doux nonchaloir
Tant du corps que du cœur.

Je vous salue Clémence avant que de partir
Ah ! Zut ! C’était Hortense
Puis-je en être certain car à bien réfléchir
C’était peut-être Hermance ?

Comment tester ici ou partir intestat
Si j’ignore de Clémence
De Florence, de Constance, le prénom délicat
Sans oublier Garance.

Et donc si je n’écris un jour que du silence
N’ayez pas de souci
Je pense à des prénoms sonnant comme Prudence
Que la rime associe.







 

Moi

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Chez moi
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#2
Monsieur voilà bien belle envolée
A dire et écrire moindres de vos pensées
Qui je dois dire m'ont fort impressionné
Par leur ferveur à les scander et nous en faire profiter.
Esperons que Hortense ou Clemence ou je ne sais qui font vous ne vous souvenez plus du prénom et moi non plus😄vous réponde.
En tous les cas ce fut agréable
Au plaisir

Amitiés
 
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#3
Ah! quelle inconséquence que l'inconstance des stances

Si je ne vous écris un jour que du silence
N’ayez pas de chagrin
Plume et vie n’auront eu une même existence
Que le temps du destin.


Je n’aurai qu’un regret en vous quittant ma chère
Celui de n’avoir pu
Vous avoir rencontrée autrement qu’éphémère
Car vous m’avez tant plu.


Hortense je vous lisais, trouvant un fol attrait
Au talent et au style,
À la musique aussi d’un poème parfait,
Profond, jamais futile.


Le charme n’étant pas seulement l’apanage
D’une image passant
Un sentiment s’en vint, fit du remue-ménage
Dans mon cœur s’étonnant.


Par des échanges doux autant que progressifs
Je sus un peu de vous
Certains feux sont discrets mais se font possessifs
Je fus pris je l’avoue.


Lors le temps et l’espace ayant leurs exigences
Aimer fut un tracas
Le sort ne permet pas toujours les émergences
De rêves délicats.


J’osais rimer un feu intense mais distant,
Polir mon écriture,
Pour ce bonheur lointain des poèmes tentant
L’impossible aventure.


L’abstraction donna une exquise présence
Aux écrits de bonheur
Et bien que n’atteignant jamais la suffisance
L’encre fut mon sauveur.


Et s’il me faut partir comme le temps l’exige
Je veux vous faire savoir
Que vous fûtes pour moi l’incroyable vertige
Illuminant mon soir.


S’il y a un Parnasse au coin de l’au-delà
Nous retrouverons nous
J’y serai accueillant les roses de là-bas
Ne fanent plus du tout.


Et enfin j’oserai répondre par des fleurs
À vos mots poétiques
Qui contenaient ce feu perçu par mes bonheurs
Tant abstraits que magiques.


De la fugacité qui limite la vie
Je n’eus qu’un seul espoir
Il restera toujours la vague inassouvie
Au-delà du miroir


Car vous aurez été ma passion finale
Et mon soleil tardif
Éveillant en mon cœur cette onde magistrale
Enchantant mon esquif.


Et quand vous franchirez, vous aussi le miroir
Aurai-je le bonheur
De retrouver l’amour et son doux nonchaloir
Tant du corps que du cœur.


Je vous salue Clémence avant que de partir
Ah ! Zut ! C’était Hortense
Puis-je en être certain car à bien réfléchir
C’était peut-être Hermance ?


Comment tester ici ou partir intestat
Si j’ignore de Clémence
De Florence, de Constance, le prénom délicat
Sans oublier Garance.


Et donc si je n’écris un jour que du silence
N’ayez pas de souci
Je pense à des prénoms sonnant comme Prudence
Que la rime associe.
Toujours un grand plaisir de lire
Vos textes érotiques si bien écrits
 

Saoirse

Grand poète
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#4
Cédant à la pratique commune et commerciale
C'est deux pour le prix d'un que vous livrez ici
Des contes savoureux par vos soins enrichis
D'une plume coquine tout autant que joviale

En un mot comme en cent je veux vous dire : génial
 
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