Hors ligne
En écho aux poèmes de Chessmec
Ainsi nait un poète... et Le souffle poétique
1. Mon enfance.
J'ai toujours depuis ma tendre enfance adoré
Le savoir, et lors de nuits blanches tourmentées
M'ont donné l'ambition jeune enfant d'être un Grand
Je voulus un dessein esquissé par Maman
En primaire, je contemplais toutes les cimes
L'azur et la solitude étaient mes amis
Les plus chers à mes yeux, m'écartant de l'abîme !
Je creusais mon linceul, rêvant d'une autre vie !
Je cherchais un ailleurs, procuré par l' Ennui
Echappant à l'Hiver, savoir me rassurait
Déjà toutes encyclopédies dévorées
J'avais huit ans, et contemplais toutes les nuits !
Etoiles... Quasimodo et ses trois Maries
Ma Sainte Trinité : les bougies dans la nuit
La lune, Ma mère, fut mon premier soleil
Elle encor qui fit de ma vie une Merveille
2. Mon adolescence.
Je préférais Baudelaire aux cours de philo
Et squatter les B-U en séchant mes études
Autodidacte fier... Je prenais mon vélo
Rêvant à fuir le quotidien, à l'altitude !
Tourmenté, passionné, je lus des tragédies
Où je me retrouvais aimant leurs prosodies
En charmant sa douleur, dans un esprit bien noir;
Ecrire ses sanglots m'apparût un espoir !
Charles Baudelaire me parût tel un Dieu !
Une Rencontre, une révélation, ses fleurs
Convenaient à l'âme en peine et mon monde en pleurs;
Malgré mes sombres nuées, j'admirai les cieux !
"Ses ailes de géant l'empêchent de marcher"
Fut ma nouvelle bible, mon tourment sacré.
Où je découvris un tournant que par les mots,
Le réel s'assombrir ou devenir plus beau!
Je faisais le pitre pour masquer mes souffrances
Je fus plus qu'enchanté de découvrir des vers
Me donnant des ailes, les pieds moins sur la terre
Hugo m'aidait à mes troubles d'adolescence
Epris de poésie, et d'une demoiselle
Aussi belle que mes jours passés avec elle
De son étrange beauté est né un poète
Je lisais Gautier je devins un esthète
3. A présent...
Et depuis ce temps, l'eau a coulé dans les bois
J'ai eu de grands tourments, j'ai eu de grandes joies
Je devins un amoureux des mots et du Beau
Et parfois je pleure les sanglots de Rimbaud
Paul Verlaine sait m'émouvoir de telle sorte
A ce que l'inspiration m'ouvre la porte
"D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu"
Les muses m'amusent, et je loue la Vénus
J'ai dans mon encrier le sang des grands poètes
La bile noire et les pures contemplations
J'écris toujours avec autant de dévotion
J'ai tout le temps l'Inspi ! Que jamais je m'arrête !
Ainsi nait un poète... et Le souffle poétique
1. Mon enfance.
J'ai toujours depuis ma tendre enfance adoré
Le savoir, et lors de nuits blanches tourmentées
M'ont donné l'ambition jeune enfant d'être un Grand
Je voulus un dessein esquissé par Maman
En primaire, je contemplais toutes les cimes
L'azur et la solitude étaient mes amis
Les plus chers à mes yeux, m'écartant de l'abîme !
Je creusais mon linceul, rêvant d'une autre vie !
Je cherchais un ailleurs, procuré par l' Ennui
Echappant à l'Hiver, savoir me rassurait
Déjà toutes encyclopédies dévorées
J'avais huit ans, et contemplais toutes les nuits !
Etoiles... Quasimodo et ses trois Maries
Ma Sainte Trinité : les bougies dans la nuit
La lune, Ma mère, fut mon premier soleil
Elle encor qui fit de ma vie une Merveille
2. Mon adolescence.
Je préférais Baudelaire aux cours de philo
Et squatter les B-U en séchant mes études
Autodidacte fier... Je prenais mon vélo
Rêvant à fuir le quotidien, à l'altitude !
Tourmenté, passionné, je lus des tragédies
Où je me retrouvais aimant leurs prosodies
En charmant sa douleur, dans un esprit bien noir;
Ecrire ses sanglots m'apparût un espoir !
Charles Baudelaire me parût tel un Dieu !
Une Rencontre, une révélation, ses fleurs
Convenaient à l'âme en peine et mon monde en pleurs;
Malgré mes sombres nuées, j'admirai les cieux !
"Ses ailes de géant l'empêchent de marcher"
Fut ma nouvelle bible, mon tourment sacré.
Où je découvris un tournant que par les mots,
Le réel s'assombrir ou devenir plus beau!
Je faisais le pitre pour masquer mes souffrances
Je fus plus qu'enchanté de découvrir des vers
Me donnant des ailes, les pieds moins sur la terre
Hugo m'aidait à mes troubles d'adolescence
Epris de poésie, et d'une demoiselle
Aussi belle que mes jours passés avec elle
De son étrange beauté est né un poète
Je lisais Gautier je devins un esthète
3. A présent...
Et depuis ce temps, l'eau a coulé dans les bois
J'ai eu de grands tourments, j'ai eu de grandes joies
Je devins un amoureux des mots et du Beau
Et parfois je pleure les sanglots de Rimbaud
Paul Verlaine sait m'émouvoir de telle sorte
A ce que l'inspiration m'ouvre la porte
"D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu"
Les muses m'amusent, et je loue la Vénus
J'ai dans mon encrier le sang des grands poètes
La bile noire et les pures contemplations
J'écris toujours avec autant de dévotion
J'ai tout le temps l'Inspi ! Que jamais je m'arrête !
J. Lou
Le 19 Juillet 2020
Le 19 Juillet 2020