Hors ligne
Laveras- tu l'orage de mon dernier chagrin
replié dans mes songes en la froide ténèbre
Je n'aime pas dormir avec l'âme déclose
offerte aux morsures et aux griffes géantes
aux embruns noirs de cendre des vents de solitude
Tu m'as apprivoisée du fond de mon puits d'ombre
et j'ai bu la lumière enclose dans tes yeux
Je m'ouvris comme rose aux caresses du printemps
une terre promise semblait se dessiner
bien trop loin pour mes bras dénoués de sommeil
bonheur inaccessible à faire germer les pleurs
Laveras-tu le sang de ma dernière peine
c'est le vide que j'étreins dans mon alcôve blême