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Amourette
Je m’étais assis à côté d’un ange,
Dans ce cinéma du Quartier Latin ;
Comme un écolier que l’amour démange,
Je faisais grincer mon vieux strapontin !
Comment partager, sans outrecuidance,
Le désir fougueux d’un dessein secret ?
Je n’osais tourner mes yeux d’impudence
Vers l’ombre où le feu, d’ardeur, y mourrait…
Sa main m’effleura si près de la bouche
En glissant le long de ses cheveux d’or,
Que j’eus, sur sa peau laiteuse et farouche,
Déposé ma lèvre où le baiser dort.
Comment l’attirer, l’aimer, la séduire ?
La scène effaçait tout notre univers…
Capturant l’instant pour le reconstruire,
Je saisis le bout de ses doigts ouverts !
Mais le corps tressaille et le souffle expire
Au gré d’un sursaut d’orgueil et d’émoi.
Un oiseau s’envole, une eau se retire,
Le rideau se baisse…et tu n’es plus là !...
Je m’étais assis à côté d’un ange,
Dans ce cinéma du Quartier Latin ;
Comme un écolier que l’amour démange,
Je faisais grincer mon vieux strapontin !
Comment partager, sans outrecuidance,
Le désir fougueux d’un dessein secret ?
Je n’osais tourner mes yeux d’impudence
Vers l’ombre où le feu, d’ardeur, y mourrait…
Sa main m’effleura si près de la bouche
En glissant le long de ses cheveux d’or,
Que j’eus, sur sa peau laiteuse et farouche,
Déposé ma lèvre où le baiser dort.
Comment l’attirer, l’aimer, la séduire ?
La scène effaçait tout notre univers…
Capturant l’instant pour le reconstruire,
Je saisis le bout de ses doigts ouverts !
Mais le corps tressaille et le souffle expire
Au gré d’un sursaut d’orgueil et d’émoi.
Un oiseau s’envole, une eau se retire,
Le rideau se baisse…et tu n’es plus là !...