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Amours évanescentes
Que fais-tu petit homme en mon absence
Quelqu’autres, aujourd’hui, habitent ta vie ?
A tes yeux, gardes-tu leur innocence ?
Feu-follet ingénu de mes oublis.
Je regarde le soleil rougissant
De nos amours, se perdre, se noyer
Dans une mer de feu, lac bouillant
D’écume fougueuse, libre, insensée.
Tu m’ouvres les horizons au couchant
De l’été, sur fond de ciel tourmenté,
M’entraînes dans le sillage de tes printemps
Chevaucher les crêtes des vagues lovées.
Vers la vive lumière, emmène-moi
Car dans ce clair-obscur où je m’égare,
Je tremble, j’ai peur, j’ai le mal de toi
De ta bouche, de tes yeux, de ton regard.
Donnes-moi les ailes de ta jeunesse
Pour te rejoindre, âme câline
Sur le non-dit, mots de tes collines
De souffre, de flammes et de tendresse.
Jeune loup sauvage que l’amour affame
Déposes-moi les digues de ton âme.
Accroches à mes yeux des rires merveilleux,
Perles de rosée qu’égraine l’heureux.
Envoles-moi vers l’hymne céleste
Là, luisent les fruits défendus des baisers
Que je vole à tes lèvres d’un geste
Eperdu que mon cœur a délié.
Emportes-moi aux sommets éternels
Où brillent tes aurores incandescentes
Et chavires, au sacrifice de l’autel
De mes jours, la jeunesse inconstante.
Etoile lumineuse qu’éclaire ma nuit,
Entre brumes, guides mes pas imprécis
Au rivage clair de l’amour banni
Ces silences, ces soupirs ont reverdi
Mes alpages aux flancs froids et solitaires
Et chantent les gloires révolutionnaires
Des joyeux matins d’été refleuri.
Hume cette joie embaumée, rafraîchie.
De l’amour nu, tu cherches la quintessence
Sur les longs chemins verts de mes absences
Et trouves l’essence d’un cœur émerveillé
Au fil passé de mes divers’ années.
extrait du recueil Imaginaire
© Gabrielle EggerQuelqu’autres, aujourd’hui, habitent ta vie ?
A tes yeux, gardes-tu leur innocence ?
Feu-follet ingénu de mes oublis.
Je regarde le soleil rougissant
De nos amours, se perdre, se noyer
Dans une mer de feu, lac bouillant
D’écume fougueuse, libre, insensée.
Tu m’ouvres les horizons au couchant
De l’été, sur fond de ciel tourmenté,
M’entraînes dans le sillage de tes printemps
Chevaucher les crêtes des vagues lovées.
Vers la vive lumière, emmène-moi
Car dans ce clair-obscur où je m’égare,
Je tremble, j’ai peur, j’ai le mal de toi
De ta bouche, de tes yeux, de ton regard.
Donnes-moi les ailes de ta jeunesse
Pour te rejoindre, âme câline
Sur le non-dit, mots de tes collines
De souffre, de flammes et de tendresse.
Jeune loup sauvage que l’amour affame
Déposes-moi les digues de ton âme.
Accroches à mes yeux des rires merveilleux,
Perles de rosée qu’égraine l’heureux.
Envoles-moi vers l’hymne céleste
Là, luisent les fruits défendus des baisers
Que je vole à tes lèvres d’un geste
Eperdu que mon cœur a délié.
Emportes-moi aux sommets éternels
Où brillent tes aurores incandescentes
Et chavires, au sacrifice de l’autel
De mes jours, la jeunesse inconstante.
Etoile lumineuse qu’éclaire ma nuit,
Entre brumes, guides mes pas imprécis
Au rivage clair de l’amour banni
Ces silences, ces soupirs ont reverdi
Mes alpages aux flancs froids et solitaires
Et chantent les gloires révolutionnaires
Des joyeux matins d’été refleuri.
Hume cette joie embaumée, rafraîchie.
De l’amour nu, tu cherches la quintessence
Sur les longs chemins verts de mes absences
Et trouves l’essence d’un cœur émerveillé
Au fil passé de mes divers’ années.
extrait du recueil Imaginaire