Hors ligne
Ne vivre que du vert des bois frais aux matins
Du bleu tendu du ciel comme un dais impalpable
Du vieil or du soleil couché sur l’horizon
Du noir de jais des nuits où se perdre sans fin
N’entendre que le torrent froufroutant sur les roches
L’éboulis des cascades aux écumes bouillonnantes
La rumeur de la mer comme une foule immense
Le léger goutte à goutte de l'averse mourante
Ne sentir que l’étole du vent sur la peau nue
Dans le ravissement d’une caresse émouvante
S’enivrer des parfums exhalés de la terre
Baumes vivifiants, voluptueux arômes
Et permettre à son cœur de s’apaiser enfin….