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Les vers, quand on les veut, venir, que l'on souhaite,
Ne sont un plat offert, de mets et de dessert,
Mais verbe ou mot touchant, que l'âme a si bien faite
Jouant accordéon, tous deux et en concert.
Je songe à un îlot bercé, aux eaux, au large,
Si peu est existant, sinon un oisillon,
Au rythme de ces vers, chantant tel un mésange,
Musique est bien le chant, qu'entendre au réveillon.
Au firmament les yeux, virés, cherhant refuge,
Une aube les retient, à l'un de ces beaux cris,
N'ayant pareil aucun, au son qu'on ne déjuge,
De ce si beau ramier, que plus on ne décrit.
Au barques sillonnant, les eaux salées, Venise,
Je fais tout un dessin, bien loin de cet îlot,
Au soir du jour fini, là-bas on n'agonise,
Quand on refuse au moeurs, de leur faire un complot.
Sorcier que je ne suis, je cherche à être simple,
Calame aux doigts tenant, sachant bien combiner,
Les mots vibrant les coeurs, toujours en de plus ample,
Pareille à cette abeille, allant loin, butiner.
A l'or du jour couchant, laissant la nuit descendre,
Je veille avec mes mots au coeur tout plein de maux
Pensant aux sans abris, aus discours, leur méandre,
Pleurant parfois si fort, ma foi comme un marmot...
Ahmed B. Le 1.7.2018.
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