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Au café des délices.
Émerveillé par ton éclatante blancheur,
Yeux mi-clos, l'esprit divague dans ton azur,
Et soupirs d’aise aux caresses de ta chaleur,
Mon regard sur le golf, j’entends de doux murmures
De flots, frôlant mon âme, brisant mon armure.
Et je crois percevoir, assis là-bas Flaubert
Sous un portique bleu, il cisèle ses vers.
Au loin, une musique orientale monte
Tel l’envol des ailes de la colombe blanche
Libre, j'effleure ma tasse ronde fumante,
Je hume la senteur puissante de la menthe
En songeant à la belle chanteuse d'antan.
J'explore les contours: les murs blancs, les jasmins,
Les effluves mêlant aux embruns du matin,
Comme dans un paradis blanc et sans nuages
Ô exquis paysage!
Je prolonge mon regard loin dans le grand bleu,
Au large, fuit le contour flou d’un voilier bleu,
Ivre de jouir de ces instants de délices
Avant de m'éclipser du café des délices.
Au-revoir Sidi Bou Saïd.
simlecteur. Septembre/2010
Émerveillé par ton éclatante blancheur,
Yeux mi-clos, l'esprit divague dans ton azur,
Et soupirs d’aise aux caresses de ta chaleur,
Mon regard sur le golf, j’entends de doux murmures
De flots, frôlant mon âme, brisant mon armure.
Et je crois percevoir, assis là-bas Flaubert
Sous un portique bleu, il cisèle ses vers.
Au loin, une musique orientale monte
Tel l’envol des ailes de la colombe blanche
Libre, j'effleure ma tasse ronde fumante,
Je hume la senteur puissante de la menthe
En songeant à la belle chanteuse d'antan.
J'explore les contours: les murs blancs, les jasmins,
Les effluves mêlant aux embruns du matin,
Comme dans un paradis blanc et sans nuages
Ô exquis paysage!
Je prolonge mon regard loin dans le grand bleu,
Au large, fuit le contour flou d’un voilier bleu,
Ivre de jouir de ces instants de délices
Avant de m'éclipser du café des délices.
Au-revoir Sidi Bou Saïd.
simlecteur. Septembre/2010