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Poème Au temps où des savoirs, s'atténue l' importance

Peniculo

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#1
Au temps où des savoirs, s'atténue l' importance

Pour me distraire de mes études
Ma logeuse venait souvent
Proposer des jeux motivants
Exploitant ma sollicitude


Bien que connaissant les préludes
Je fus trouvé insuffisant
Il lui parut alors plaisant
D'améliorer mes aptitudes

Pratiquer fit mes certitudes
Et en devenant plus savant

Nous variâmes nos attitudes

Pour ne plus être décevant
Et lui montrer ma gratitude
Je me montrai récidivant.


Fuyant les hâtives manières
Ne plaisant que partiellement
Nous préméditions tendrement
Des attitudes singulières

Chevalier ou bien écuyère
De quelques choix déterminants
Amenant a l'embrasement

Vous fûtes vite conseillère


Ainsi m'apprenant savamment
Les tendresses particulières
Je vous embrasais plaisamment

Puis possessive soudainement
Érotiquement ouvrière
vous galopiez lascivement .


Votre école étant bénéfique
J'attendais chaque jour le soir
Pour vous présenter mes devoirs
De gourmandise méthodique

Mais un diplôme sympathique
Venant couronner mon savoir
Au départ je ne pus surseoir
Quittant mes années érotiques

Ayant acquis un nonchaloir
Et aussi l'audace technique
De dames je fus l'épanchoir

De mes désirs mélancoliques
Et du corps retrouvant l'espoir
Elles exploitèrent mon physique.


Lors je dus beaucoup à Elise
Qui complétant mon b-a BA
De préalables délicats
Me fit enchanter sa cerise

Elle adorait toute entreprise
Et un jeu gourmand commença
Puis mon insistance de chat
Vint enchanter sa gourmandise

Mais la diversité cessa
Quand trop de fantaisies promises
N'aboutirent plus au nirvana

Je découvris Alors Denise
Qui à ses choix me limita
Et nos extases furent exquises.


J'appris à adapter l'envie
Aux nécessités du plaisir
Qui correspondaient au désir
Menant aux finales ravies

Et les ivresses desservies
Par un amant au doux désir
Vous aimâtes vous souvenir
De nos étreintes assouvies

Hélas sachant nous enrichir
Parfois d'excès de fantaisies

Nous voulûmes nous divertir

D'audaces par Éros choisies
Mais nous dûmes nous endormir

Hypnos freinant nos frénésies


Las voulant plaire à ma nature
Quand elle devint septuagénaire
Et que je fus octogénaire
Je dus retrouver ma droiture

Éviter la désinvolture
Pour un jeu qui puisse lui plaire
Rester priapique exemplaire
Avant que vienne la pliure.

Se dénudant pour être aimable
Par sa blanche pilosité
Mon désir devint exploitable

Sans perdre mon intensité
Je ne fus qu'une fois capable
Puis perdis ma rigidité

 

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