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Autrefois
Autrefois, tout semblait s’accorder davantage
Comme le ciel et l’eau, comme l’aube et le jour.
Le rire avait ses mains posées sur nos visages,
La chaleur des amis rendait le temps trop court.
J’ai longé le chemin que nous prenions naguère ;
Il serpente et furète au hasard, et s’en va…
La rive où mes pensées à tes yeux s’irriguèrent
N’est plus qu’un limon gris de boues et de gravats.
C’était notre demeure aux fenêtres béantes,
Assise au bord du ciel amoureux d’un été ;
Sous son toit de pinède à demi sommeillante
Tu venais te blottir dès que je méditais.
On se plaisait souvent, le front dans les nuages,
A versifier la faune où les mots sont absents,
Si heureux de créer le bourgeon d’un langage
Au théâtre inconnu d’un monde évanescent.
Car toute la Nature appelle et nous chuchote
Un message ébahi de secrets entrouverts,
Mais nous passons près d’elle ainsi que Don Quichotte,
Meurtrissant le précieux moulin de l’Univers !
Autrefois, tout semblait s’accorder davantage
Comme le ciel et l’eau, comme l’aube et le jour.
Le rire avait ses mains posées sur nos visages,
La chaleur des amis rendait le temps trop court.
J’ai longé le chemin que nous prenions naguère ;
Il serpente et furète au hasard, et s’en va…
La rive où mes pensées à tes yeux s’irriguèrent
N’est plus qu’un limon gris de boues et de gravats.
C’était notre demeure aux fenêtres béantes,
Assise au bord du ciel amoureux d’un été ;
Sous son toit de pinède à demi sommeillante
Tu venais te blottir dès que je méditais.
On se plaisait souvent, le front dans les nuages,
A versifier la faune où les mots sont absents,
Si heureux de créer le bourgeon d’un langage
Au théâtre inconnu d’un monde évanescent.
Car toute la Nature appelle et nous chuchote
Un message ébahi de secrets entrouverts,
Mais nous passons près d’elle ainsi que Don Quichotte,
Meurtrissant le précieux moulin de l’Univers !