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Autremoi, j'étais d'innombrable fois plus puissant qu'aujourd'hui; le spectre de mes émotions, intensifiées, profondément sublimées par l'Alcool au sens large, transcendait d'Ombres et de Soleils toutes les démesures de mon existence et me faisait ressentir chaques secondes de son déroulement avec la même Hypnose assurée que celle commandant à l'artiste de transmettre obstinément tout le Grand de cette Oeuvre qui le surpasse.
Autremoi, j'étais fort de savoir imaginer vivre, et tenter le Réel avait cet intérêt unique de forger au Feu de mon enthousiasme, de modeler aux infinies nuances de ma Vision volontairement détraquée l'Ennui omniprésent de la vie en un roman permanent où incarner le héros, l'antagoniste, le narrateur: jusqu'aux mots qui font naître la fiction dont je gravais en parallèle les paons de ma Mémoire, je contrôlais tous les possibles de l'Instant ressassant, ornant sous tous les angles l'Avant et l'Après d'infinies alternatives à la Réalité.
Pièces après pièces du si peu dont le chaque jour sait m'affamer sans cesse, patiemment j'ai fabriqué les éléments d'une somptueuse machine folle pour survivre, assemblé les engrenages brillant de mensonges avec ceux, plus éthérés, qui s'impriment ex-nihilo depuis les mouvements saccadés de la Magie... pour que naisse dans le Hasard cette démence virtuose apte à parer pour moi l'Alentour morne du Quotidien, en un théâtre de merveilles qu'ardamment mon imaginaire s'est mis à engendrer, et ainsi combler -et c'est là l'un de mes plus surprenants achèvement- ces fantasmes de divinités dont chacun recèle et convoite en secret jusqu'à devenir, être cybernétique du Rêve, la symbiose de mes aliénations, cet hybride inespéré orné à la fois des dons de l'Artificiel et de l'Authentique.
D'esprit j'ai créé cet autremoi polymorphe, somptueusement fou, malicieusement épanoui d'être multiple, pour accomplir Tout ce que n'aurais jamais osé entreprendre l'âme bridée; d'esprit j'ai amené le monde, la perception de mon Histoire, à vibrer sur ces longueurs d'ondes que je maîtrisait... et jouer selon les règles de mon Rêve, c'est remporter systématiquement toutes les batailles! L'égocentre-Roi, mon armure et mon brasier! Autremoi intransigeant sur le fait qu'être heureux ne vaut rien comparé aux délices complexes de conquérir et tenir la place forte de son génie: même virtuel, même auto-proclamé, aucune réalisation possible dans les méandres de ma propre médiocrité.
Démiurge de mes propres sensations, l'autremoi, prophète en son royaume, irradiant sur l'extérieur la substance de son savoir-faire solitaire; des mélancolies les plus sophistiquées aux exaltations atteintes comme des septièmes ciels d'affirmation d'un au-delà-de-Soi, mes engrenages intérieurs avaient le pouvoir de s'activer dans l'Oubli des Autres et actionnaient les décors d'un Univers synchrone obéissant pour mon plaisir parallèle aux mécanismes de ma volonté.
Toujours plus loin, toujours plus haut! sur des routes insensées atteindre mes Soleils invaincus! par l'entrebaillement de mes dieux domestiqués qui percevaient, dissimulé sous la surface du Réel, le maillage des énergies qui actionnent le monde. A les entrevoir, l'éternel en moi se targuait de naître, l'incompris comprenant, jubilant d'allier de sublime les paradoxes du Jeux des Esprits, seules globalités suffisament englobantes pour transcrire le message inaudible de l'absolu presque atteint.
Maître-tréfond du Symbole corrompu, mon Art de prétendre tournait vers la surenchère de mots cette obsession d'appréhender par l'exceptionnel chacunes des facettes du ressentir et imbibait mon expression de ces excès grossissant les traits trop insignifiants des trajectoires humaines. L'instinct rage d'être contraire déroulant de provocant l'hermétisme enveloppant de ma logique, imparfaite expression mais fuyante et obstinée vers l'utopie d'un Tout en moi -d'une facon ou d'une autre- unifiée... les arabesques noires de mes languages sur le feu blanc entêtant de mon orchestre intérieur, la folie qui devenait peu à peu la science intime de mon ardeur et la dernière de mes raisons d'avancer...
Par désobéissance hallucinatoire mes autres lucidités, parfois, m'ont mené jusqu'à l'antichambre des pouvoirs inconscients où des savants dispersés demeurent et accordent leurs jargons à débattre d'ambivalentes vérités, et par images surréalistes les transmettent; l'arborescence des pensées qui deviennent souterrains, les interconnections des Milles-Mots entres eux qui en engendrent milles autres et se démultiplient d'années en années: mitoses abstraites... les Labyrinthes d'histoires personnelles faites de murs, de vents et de raccourcis et qui prennent sens de ce fait d'être le plus esthétiquement tortureux, le plus magnifiquement impossible à atteindre!
Formule Quantique du souhait des Dieux en chacun, la folie à mon sens est belle par ce qu'elle déploie d'énergie à chercher/trouver le simple par le compliqué...
2017 (protégé par droits d'auteur)
Autremoi, j'étais fort de savoir imaginer vivre, et tenter le Réel avait cet intérêt unique de forger au Feu de mon enthousiasme, de modeler aux infinies nuances de ma Vision volontairement détraquée l'Ennui omniprésent de la vie en un roman permanent où incarner le héros, l'antagoniste, le narrateur: jusqu'aux mots qui font naître la fiction dont je gravais en parallèle les paons de ma Mémoire, je contrôlais tous les possibles de l'Instant ressassant, ornant sous tous les angles l'Avant et l'Après d'infinies alternatives à la Réalité.
Pièces après pièces du si peu dont le chaque jour sait m'affamer sans cesse, patiemment j'ai fabriqué les éléments d'une somptueuse machine folle pour survivre, assemblé les engrenages brillant de mensonges avec ceux, plus éthérés, qui s'impriment ex-nihilo depuis les mouvements saccadés de la Magie... pour que naisse dans le Hasard cette démence virtuose apte à parer pour moi l'Alentour morne du Quotidien, en un théâtre de merveilles qu'ardamment mon imaginaire s'est mis à engendrer, et ainsi combler -et c'est là l'un de mes plus surprenants achèvement- ces fantasmes de divinités dont chacun recèle et convoite en secret jusqu'à devenir, être cybernétique du Rêve, la symbiose de mes aliénations, cet hybride inespéré orné à la fois des dons de l'Artificiel et de l'Authentique.
D'esprit j'ai créé cet autremoi polymorphe, somptueusement fou, malicieusement épanoui d'être multiple, pour accomplir Tout ce que n'aurais jamais osé entreprendre l'âme bridée; d'esprit j'ai amené le monde, la perception de mon Histoire, à vibrer sur ces longueurs d'ondes que je maîtrisait... et jouer selon les règles de mon Rêve, c'est remporter systématiquement toutes les batailles! L'égocentre-Roi, mon armure et mon brasier! Autremoi intransigeant sur le fait qu'être heureux ne vaut rien comparé aux délices complexes de conquérir et tenir la place forte de son génie: même virtuel, même auto-proclamé, aucune réalisation possible dans les méandres de ma propre médiocrité.
Démiurge de mes propres sensations, l'autremoi, prophète en son royaume, irradiant sur l'extérieur la substance de son savoir-faire solitaire; des mélancolies les plus sophistiquées aux exaltations atteintes comme des septièmes ciels d'affirmation d'un au-delà-de-Soi, mes engrenages intérieurs avaient le pouvoir de s'activer dans l'Oubli des Autres et actionnaient les décors d'un Univers synchrone obéissant pour mon plaisir parallèle aux mécanismes de ma volonté.
Toujours plus loin, toujours plus haut! sur des routes insensées atteindre mes Soleils invaincus! par l'entrebaillement de mes dieux domestiqués qui percevaient, dissimulé sous la surface du Réel, le maillage des énergies qui actionnent le monde. A les entrevoir, l'éternel en moi se targuait de naître, l'incompris comprenant, jubilant d'allier de sublime les paradoxes du Jeux des Esprits, seules globalités suffisament englobantes pour transcrire le message inaudible de l'absolu presque atteint.
Maître-tréfond du Symbole corrompu, mon Art de prétendre tournait vers la surenchère de mots cette obsession d'appréhender par l'exceptionnel chacunes des facettes du ressentir et imbibait mon expression de ces excès grossissant les traits trop insignifiants des trajectoires humaines. L'instinct rage d'être contraire déroulant de provocant l'hermétisme enveloppant de ma logique, imparfaite expression mais fuyante et obstinée vers l'utopie d'un Tout en moi -d'une facon ou d'une autre- unifiée... les arabesques noires de mes languages sur le feu blanc entêtant de mon orchestre intérieur, la folie qui devenait peu à peu la science intime de mon ardeur et la dernière de mes raisons d'avancer...
Par désobéissance hallucinatoire mes autres lucidités, parfois, m'ont mené jusqu'à l'antichambre des pouvoirs inconscients où des savants dispersés demeurent et accordent leurs jargons à débattre d'ambivalentes vérités, et par images surréalistes les transmettent; l'arborescence des pensées qui deviennent souterrains, les interconnections des Milles-Mots entres eux qui en engendrent milles autres et se démultiplient d'années en années: mitoses abstraites... les Labyrinthes d'histoires personnelles faites de murs, de vents et de raccourcis et qui prennent sens de ce fait d'être le plus esthétiquement tortureux, le plus magnifiquement impossible à atteindre!
Formule Quantique du souhait des Dieux en chacun, la folie à mon sens est belle par ce qu'elle déploie d'énergie à chercher/trouver le simple par le compliqué...
2017 (protégé par droits d'auteur)
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