Hors ligne
Je redécouvre ce texte que j'avais totalement oublié. Jamais même édité. Comme un retour de flemme. 
Avant la sieste
Petit coin de paradis où tout paraît immense
Où les oiseaux labourent le ciel dans tous les sens
Sous l’ombre bienveillante d’un chêne éternel
A l’écart des micocouliers forts comme des citadelles
Quelque part sur le sentier des providences
Jolie table dressée au soleil de Provence
Loin de la véranda depuis longtemps quittée
Te voici généreuse de convivialité
Les enfants courent autour, ils vont tout renverser
Ca joue à cache-cache ou bien à chat perché
Il y a de la limonade et de l’eau pétillante
Une voix masculine s’élève menaçante
C’est toujours comme ça avec l’immensité
Il faut s’agglutiner
Sur la nappe blanche des saladiers remplis
Avec des couleurs aux peintures de Cezanne
On tombe les bretelles, les robes sont fleuries
On prévoit des fruits rouges, du café, des tisanes
Et des rires de conversations
Pour couvrir le violon des cigales
Il fait chaud
Ils ont dit qu’il ferait chaud à la météo
Avec l'hiver glacial, c'est bon pour les vieux os
Ne bougez plus pour la photo
Il fait chaud
C’est bon pour les chapeaux de paille
Et les peaux dorées pain d’épice
Mais c'est si dur pour le travail
Quand le repos est un délice
Encore une petite gorgée d’eau ?
Mettre une touche sur ce tableau
De rouge, de bleu, de jaune, de vert
Faire chanter la palette indigo
Qui finira aux antiquaires
Des souvenirs joyeux d'hier
Après la sieste
Evidemment
Z. (12/03/10)
Avant la sieste
Petit coin de paradis où tout paraît immense
Où les oiseaux labourent le ciel dans tous les sens
Sous l’ombre bienveillante d’un chêne éternel
A l’écart des micocouliers forts comme des citadelles
Quelque part sur le sentier des providences
Jolie table dressée au soleil de Provence
Loin de la véranda depuis longtemps quittée
Te voici généreuse de convivialité
Les enfants courent autour, ils vont tout renverser
Ca joue à cache-cache ou bien à chat perché
Il y a de la limonade et de l’eau pétillante
Une voix masculine s’élève menaçante
C’est toujours comme ça avec l’immensité
Il faut s’agglutiner
Sur la nappe blanche des saladiers remplis
Avec des couleurs aux peintures de Cezanne
On tombe les bretelles, les robes sont fleuries
On prévoit des fruits rouges, du café, des tisanes
Et des rires de conversations
Pour couvrir le violon des cigales
Il fait chaud
Ils ont dit qu’il ferait chaud à la météo
Avec l'hiver glacial, c'est bon pour les vieux os
Ne bougez plus pour la photo
Il fait chaud
C’est bon pour les chapeaux de paille
Et les peaux dorées pain d’épice
Mais c'est si dur pour le travail
Quand le repos est un délice
Encore une petite gorgée d’eau ?
Mettre une touche sur ce tableau
De rouge, de bleu, de jaune, de vert
Faire chanter la palette indigo
Qui finira aux antiquaires
Des souvenirs joyeux d'hier
Après la sieste
Evidemment
Z. (12/03/10)
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