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Bal des quatrains
Quand tu tanguais dans ton tango
Je me mouvais dans ta mouvance
Fuyant rumbas et boléro
Tu ne voulais que cette danse
Je n’avais rien d’un hidalgo
Mais tu voulais par insistance
M’apprendre les pas les plus beaux
Prouvant une certaine aisance.
Je méritais quelques bravos
Progressant par accoutumance
J’osai ainsi des pas nouveaux
En subissant ta dépendance.
Mais un argentin à chapeau
Provoqua notre discordance
Il tenait si bien le tempo
Que je subis ton inconstance.
Apparut alors Aurora
Brésilienne à jolie figure
Qui me dit venez, la samba
Est d’une toute autre nature
Moi je la danserai sans bas
Mes pieds nus ayant belle allure
Elle ne vous oblige pas
À une complexe posture
Bouger les hanches suffira
De Rio copiez l’allure
Votre corps entier vibrera
Soumis au rythme et sa morsure.
Et sous le son des maracas
La danse prit belle tournure
Mais son excès me fatigua
Et je mis fin à l’aventure.
Puis je rencontrai Marie-Lou
À qui plaisait mon aptitude
Elle dansait à peu près tout
Cela nous servit de prélude,
Je proposai selon mon goût
Des slows à la lente quiétude
Les contacts devenant doux
Nous évitaient la lassitude
Prenant, genou contre genou,
Du collé-serré l’habitude
Je dansai alors sans tabou
Mais sans outrer mon attitude.
Pour moi dit elle écrirez-vous
Je suis muse et mon inquiétude
Est que vous ne rimiez pas du tout
Pour distraire ma solitude.
Terpsichore est pour le danseur
Mais Erato est romantique
Des héros Calliope est la sœur
Polymnie est plutôt lyrique
Ces muses d’un coup me font peur
Je ne puis être chimérique
Car dans mes rêves de rimeur
Une muse est seule logique.
D’Erato j’essaie le bonheur
M’essayant au jeu prosodique
Je lui détaillai mon ardeur
Car plaire à tous est utopique.
Je rimai donc avec fureur
Pour une muse ésotérique
Qui voulait nourrir son ardeur
De quatrains octosyllabiques.
Quand tu tanguais dans ton tango
Je me mouvais dans ta mouvance
Fuyant rumbas et boléro
Tu ne voulais que cette danse
Je n’avais rien d’un hidalgo
Mais tu voulais par insistance
M’apprendre les pas les plus beaux
Prouvant une certaine aisance.
Je méritais quelques bravos
Progressant par accoutumance
J’osai ainsi des pas nouveaux
En subissant ta dépendance.
Mais un argentin à chapeau
Provoqua notre discordance
Il tenait si bien le tempo
Que je subis ton inconstance.
Apparut alors Aurora
Brésilienne à jolie figure
Qui me dit venez, la samba
Est d’une toute autre nature
Moi je la danserai sans bas
Mes pieds nus ayant belle allure
Elle ne vous oblige pas
À une complexe posture
Bouger les hanches suffira
De Rio copiez l’allure
Votre corps entier vibrera
Soumis au rythme et sa morsure.
Et sous le son des maracas
La danse prit belle tournure
Mais son excès me fatigua
Et je mis fin à l’aventure.
Puis je rencontrai Marie-Lou
À qui plaisait mon aptitude
Elle dansait à peu près tout
Cela nous servit de prélude,
Je proposai selon mon goût
Des slows à la lente quiétude
Les contacts devenant doux
Nous évitaient la lassitude
Prenant, genou contre genou,
Du collé-serré l’habitude
Je dansai alors sans tabou
Mais sans outrer mon attitude.
Pour moi dit elle écrirez-vous
Je suis muse et mon inquiétude
Est que vous ne rimiez pas du tout
Pour distraire ma solitude.
Terpsichore est pour le danseur
Mais Erato est romantique
Des héros Calliope est la sœur
Polymnie est plutôt lyrique
Ces muses d’un coup me font peur
Je ne puis être chimérique
Car dans mes rêves de rimeur
Une muse est seule logique.
D’Erato j’essaie le bonheur
M’essayant au jeu prosodique
Je lui détaillai mon ardeur
Car plaire à tous est utopique.
Je rimai donc avec fureur
Pour une muse ésotérique
Qui voulait nourrir son ardeur
De quatrains octosyllabiques.