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Ballade des Voisines du temps passé
Une voisine a un mari
S’en allant en fin de semaine
Chassant la caille ou la perdrix
Afin de choyer sa bedaine.
La dame câline et sereine
De ma verdeur se souciant
M’enseigne la douceur humaine :
Qu’il est doux d’être un ignorant.
Chaque fois la belle m’apprit
Un joli maillon de la chaîne
Son corps ne manquant pas d’esprit
Je me pliais à ses fredaines ;
Provoquant une envie soudaine
Afin de me voir plus savant
Je fus filleul elle marraine
Qu’il est doux d’être un ignorant.
Mais l’époux revint au logis
Pour y rester une quinzaine
Une autre voisine je pris
Accueillante, non puritaine,
En nouveaux jeux elle m’entraîne
Elle m’en rend exubérant
Et sa science me déchaine ;
Qu’il est doux d’être un ignorant
Princesses aux plaisantes aubaines
Que je regrette ces instants
Où j’apprenais en vos domaines
Qu’il est doux d’être un ignorant.
Une voisine a un mari
S’en allant en fin de semaine
Chassant la caille ou la perdrix
Afin de choyer sa bedaine.
La dame câline et sereine
De ma verdeur se souciant
M’enseigne la douceur humaine :
Qu’il est doux d’être un ignorant.
Chaque fois la belle m’apprit
Un joli maillon de la chaîne
Son corps ne manquant pas d’esprit
Je me pliais à ses fredaines ;
Provoquant une envie soudaine
Afin de me voir plus savant
Je fus filleul elle marraine
Qu’il est doux d’être un ignorant.
Mais l’époux revint au logis
Pour y rester une quinzaine
Une autre voisine je pris
Accueillante, non puritaine,
En nouveaux jeux elle m’entraîne
Elle m’en rend exubérant
Et sa science me déchaine ;
Qu’il est doux d’être un ignorant
Princesses aux plaisantes aubaines
Que je regrette ces instants
Où j’apprenais en vos domaines
Qu’il est doux d’être un ignorant.