Hors ligne
Je veux bien avaler du bitume
jusqu'à prendre le vent de face
la pluie ou le goudron qui fume
dépasser les longs matins qui glacent.
Je peux laisser en fond sonore
les bruits de Paris qui déguerpissent
où l'on danse en oubliant la mort
et nos espoirs qui s'évanouissent.
Rosa Luxemburg m'attendra-t-elle
à l'abri des ailes du désir ?
Passer sous les tilleuls si fidèles
à Berlin pour ne plus revenir.
Goûter sa fièvre jusqu'à me brûler
battant ses pavés, me sentir vivant.
Danser avec la mort pour la dompter
en ces lieux hantés, troublants et tremblants.
Et je referai toutes ses guerres,
les redessiner à ma façon.
Je chanterai encore longtemps son air
être à elle jusqu'à la déraison.
Marlène Dietrich m'attendra-t-elle
à l'abri des ailes du désir ?
Passer sous les tilleuls si fidèles
à Berlin pour ne plus revenir.
jusqu'à prendre le vent de face
la pluie ou le goudron qui fume
dépasser les longs matins qui glacent.
Je peux laisser en fond sonore
les bruits de Paris qui déguerpissent
où l'on danse en oubliant la mort
et nos espoirs qui s'évanouissent.
Rosa Luxemburg m'attendra-t-elle
à l'abri des ailes du désir ?
Passer sous les tilleuls si fidèles
à Berlin pour ne plus revenir.
Goûter sa fièvre jusqu'à me brûler
battant ses pavés, me sentir vivant.
Danser avec la mort pour la dompter
en ces lieux hantés, troublants et tremblants.
Et je referai toutes ses guerres,
les redessiner à ma façon.
Je chanterai encore longtemps son air
être à elle jusqu'à la déraison.
Marlène Dietrich m'attendra-t-elle
à l'abri des ailes du désir ?
Passer sous les tilleuls si fidèles
à Berlin pour ne plus revenir.