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CABRIERES d’AVIGNON
Il est arrivé,
L’étranger,
De son pas fatigué
Lentement il a traversé
Le petit Pays
Encore endormi.
Lourd, de tous les continents visités,
Le bruit de ses pas a résonné,
Sur le chemin
Dans le petit matin !
Droit vers la forêt des Cèdres il est monté,
Et là, lentement il s’est retourné,
Émerveillé,
Il a regardé :
Le village, ses maisons, ses murets
Fait de pierres par le temps patinées,
Ses tuiles rouges délavées,
Ses rues étroites encore désertées !
Cabrières, dans son lit de verdure blotti,
Comme une femme, par l’amour alanguie,
S’offrant sans pudeur aux caresses passionnées
Du Soleil qui derrière Gordes vient de se lever !
Les rayons de feux de son amant,
L’habillent d’or et de diamants,
Cabrières s’accroche encore à son sommeil,
Mais la lumière du jour, joyeuse sonne le réveil !
Tout là-haut une hirondelle
Dégage le ciel de ses draps de dentelles
Lui passe un grand manteau azur
Et se noie dans tout ce bleu si pur!
Cabrières, l’Etranger supprime d’Avignon,
Cabrières , couché aux pieds du Luberon,
Cabrières aux parfums de thym,
De lavande et de romarin !
Gravé dans sa mémoire, comme une brûlure ,
Il y a ce nom que doucement il murmure,
Oh ! Cabrières tu vois, je suis revenu,
Rien loin de toi ne m’a retenu,
Dans ses bras, il voudrait pouvoir serrer
Cet endroit qu’il a enfin retrouvé,
Sa route s’arrête ici
Son voyage est fini,
Il laisse tomber son sac à terre,
Il est rentré chez lui, à Cabrières !
Emie
Il est arrivé,
L’étranger,
De son pas fatigué
Lentement il a traversé
Le petit Pays
Encore endormi.
Lourd, de tous les continents visités,
Le bruit de ses pas a résonné,
Sur le chemin
Dans le petit matin !
Droit vers la forêt des Cèdres il est monté,
Et là, lentement il s’est retourné,
Émerveillé,
Il a regardé :
Le village, ses maisons, ses murets
Fait de pierres par le temps patinées,
Ses tuiles rouges délavées,
Ses rues étroites encore désertées !
Cabrières, dans son lit de verdure blotti,
Comme une femme, par l’amour alanguie,
S’offrant sans pudeur aux caresses passionnées
Du Soleil qui derrière Gordes vient de se lever !
Les rayons de feux de son amant,
L’habillent d’or et de diamants,
Cabrières s’accroche encore à son sommeil,
Mais la lumière du jour, joyeuse sonne le réveil !
Tout là-haut une hirondelle
Dégage le ciel de ses draps de dentelles
Lui passe un grand manteau azur
Et se noie dans tout ce bleu si pur!
Cabrières, l’Etranger supprime d’Avignon,
Cabrières , couché aux pieds du Luberon,
Cabrières aux parfums de thym,
De lavande et de romarin !
Gravé dans sa mémoire, comme une brûlure ,
Il y a ce nom que doucement il murmure,
Oh ! Cabrières tu vois, je suis revenu,
Rien loin de toi ne m’a retenu,
Dans ses bras, il voudrait pouvoir serrer
Cet endroit qu’il a enfin retrouvé,
Sa route s’arrête ici
Son voyage est fini,
Il laisse tomber son sac à terre,
Il est rentré chez lui, à Cabrières !
Emie