Hors ligne
Ce n’est qu’un au revoir
Demain je plie bagage à la tombée du jour
Par la vie des saisons quand l’heure carillonne.
Je m’en retournerai pour un très long séjour,
Dormir de tout mon saoul, Je suis l’été atone.
Par la vie des saisons quand l’heure carillonne.
Je m’en retournerai pour un très long séjour,
Dormir de tout mon saoul, Je suis l’été atone.
Je vous ai tout donné, canicule et ardeurs
Asséchant vos ruisseaux, vos herbes verdoyantes.
Vous m’en vouliez parfois médisant mes valeurs
Maudissant trop souvent mes cigales bruyantes.
Asséchant vos ruisseaux, vos herbes verdoyantes.
Vous m’en vouliez parfois médisant mes valeurs
Maudissant trop souvent mes cigales bruyantes.
Saint-été né en Juin, en Septembre se meurt,
Après avoir hâlé vos corps blancs ou rougeâtres,
J’ai ébloui vos fleurs épanouies à cœur,
J’ai le droit maintenant d’apaiser le Bellâtre !
Après avoir hâlé vos corps blancs ou rougeâtres,
J’ai ébloui vos fleurs épanouies à cœur,
J’ai le droit maintenant d’apaiser le Bellâtre !
Saint-Automne demain bien moins fougueux que moi,
Sèmera dans vos prés la graine à primevères,
Les champignons dorés et glanera vos noix,
Préparera l’hiver avec ses airs austères.
Sèmera dans vos prés la graine à primevères,
Les champignons dorés et glanera vos noix,
Préparera l’hiver avec ses airs austères.
« Ainsi vont les saisons plus ou moins salutaires »
Margénye
Septembre 2017.