Hors ligne
Combien de mers me faut-il boire
Pour passer de l’oubli à la vie
Je n’ai pas l’âme guerrière
Je fuis les maigres tiédeurs
Les rires trop silencieux
Que vienne une accalmie féconde
Où l’amour peut monter en graine
Jusqu’à tes bras s’ouvrant
Que fleurisse la joie
Jusqu’à ta bouche
Qui même en se taisant
me dit qu’à moi tu t’attends
J’écris des plus-que-rêves
Je suis un autre chemin
tellement fait de moi-même
C’est à croire
Je le sens
Que tout patientait derrière mes lèvres
pour surgir en plus vive lumière
Comme un flot d’étoiles
dans les nuits de demain