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Poème de Bernard Friot
C’est ça la vie, tu crois ?
C’est ça la vie, tu crois ?
Et pourquoi pas ?
Et hop et hop et hop !
Et merde, je me suis tapé sur les doigts !
Et le réveil a sonné, fini de rêver.
Et tous les extraterrestres n’avaient d’yeux que pour elle.
Et ajoutez trois cents grammes de sucre.
Et dans sa tête, les soucis sont noirs comme des pains trop cuits.
Et alerte aux orages sur la Corse et les Pyrénées.
C’est ça la vie, tu crois ?
Et comment tu le sais ?
Et l’estomac dans les talons.
Et tu ne m’as encore rien dit.
Et il l’embrassa dans le cou.
Et j’attends, j’attends tout le temps.
Et le verbe s’accorde avec le sujet.
Et vous reprendrez bien un peu de poulet ?
C’est ça la vie, tu crois ?
Et l’amour dans tout ça ?
Et gnagnagna, gnagnagna, gnagnagna.
Et j’ai deux pièces dans mon porte-monnaie.
Et ma mère n’est pas rentrée.
Et ma vie s’est accélérée.
Et n’oublie pas tes médicaments.
Et je me fais tellement de souci pour lui.
Et tout est à recommencer.
C’est ça la vie, tu crois ?
Et hop et hop et hop !
Et merde, je me suis tapé sur les doigts !
Et le réveil a sonné, fini de rêver.
Et tous les extraterrestres n’avaient d’yeux que pour elle.
Et ajoutez trois cents grammes de sucre.
Et dans sa tête, les soucis sont noirs comme des pains trop cuits.
Et alerte aux orages sur la Corse et les Pyrénées.
C’est ça la vie, tu crois ?
Et comment tu le sais ?
Et l’estomac dans les talons.
Et tu ne m’as encore rien dit.
Et il l’embrassa dans le cou.
Et j’attends, j’attends tout le temps.
Et le verbe s’accorde avec le sujet.
Et vous reprendrez bien un peu de poulet ?
C’est ça la vie, tu crois ?
Et l’amour dans tout ça ?
Et gnagnagna, gnagnagna, gnagnagna.
Et j’ai deux pièces dans mon porte-monnaie.
Et ma mère n’est pas rentrée.
Et ma vie s’est accélérée.
Et n’oublie pas tes médicaments.
Et je me fais tellement de souci pour lui.
Et tout est à recommencer.
C’est ça la vie, tu crois ?