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Poème C’était le bon temps du latin !

Peniculo

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#1
C’était le bon temps du latin !


On m’a raconté que naguère
Les nobliaux dès le matin
Au gibier déclaraient la guerre,
Leurs dames apprenaient le latin.


Des pages au savoir exemplaire
Donc connaissant le vieux romain
Enseignait un vocabulaire
Connu de tout bénédictin


La langue est chose sachant plaire
Les élèves faisaient ce qu’il faut
Pour
dispenser le savoir-faire
Utile dans divers travaux


La plupart de ces belles dames
Retenaient des expressions
Qui bien qu’étrangères au quidam
Dévoilaient leur érudition


Du cunnilingus sachant tout
Elles apprenaient les exercices
Le terme leur plaisant beaucoup
Elles en exploitaient les délices


Évitant toute descendance
Le coitus interruptus
Faisait partie des connaissances
Facilitant le consensus


Parfois mais la chose est plus rare
Un penis captivus sournois
Empêchait que l’on se sépare
Au zénith du meilleur émoi


L’attente était donc nécessaire
Pour une dissociation
Le temps souvent en telle affaire
Mène à la décontraction.


Car si l’opiniâtre soudure
Persistait bien plus qu’il ne faut
On imagine la figure
Du chasseur rentrant un peu tôt.


Certains pages prirent plus de temps
Pour un enseignement convenable
Quand quelques nobles militants
S’embarquèrent pour une croisade.


Des dames en tirèrent profit
Et échangeant leurs précepteurs
Voulurent des pages érudits
Entêtés à faire leur bonheur


Ce qui eut le grand agrément
D’éviter les toiles d’arachnide
Chez les dames qui assidûment
Recevaient des pages rigides.


L’empoussièrement déplaisant
Disparaissait lors de visites

Les pages étant apaisants
assuraient de plaisantes suites .

Mais se méfiant du latin
De son coquin vocabulaire
Les mâles tuèrent son destin
Et on ne l’enseigne plus guère!


Ce fut d’ailleurs une sottises
Car les dames aimant la lecture
Sont toujours de pages éprises
Avec ou sans littérature.


Certains visiteurs cultivés
Utilisent des expressions
Qui du latin sont dérivées
Précisant leurs intentions

De féminines dévotions
Ignorant tout du vieux langage
Apprécient sans traduction
Ce qui enchante leurs partages.


Elle dessous et lui dessus
Ou illa sub illa super
Font toujours de nombreux cornus
Préférant aux dames la guerre.
 
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