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Cette nuit…
Cette nuit je serai les yeux
Qui fixeront
La mer où les bateaux houleux
T’emmèneront
Je verserai en ton oreille
Le bruit des flots
Le sifflement du vent qui veille
Sur l’étambot
Je te décrirai les voyages
Où l’on se perd
Dans l’océan des doux mirages
Gouffres amers
Tu accéderas aux pays
Où tout est beau
Dont tu garderas en l’esprit
Tous les joyaux
De villes nouvelles éblouis
Tes yeux verront
Les arts qui montrent de l’oubli
Les grands fleurons
Cette nuit je serai la langue
Te récitant
Les poèmes où le cœur qui tangue
Se sent amant
Les images sortant du cœur
Et de l’esprit
Le cri poussé par le rimeur
Même maudit
Les sonnets de plumes agiles
De vers épiques
Les prolifiques volubiles
Rimes antiques
Les musiques de belle prose
Berçant l’oreille
Le mot fou qui soudain s’impose
Comme un soleil
Et je te dirai à voix basse
Les vers des jeux
Où l’amour tendrement enchâsse
Les pires feux
Cette nuit je serai l’oreille
Aux harmoniques
Libérant à flot la merveille
De la musique
Entends la soudaine cadence
C’est une époque
Où apparait dans l’excellence
Le jeu baroque
Romantise les timbres doux
C’est une extase
De l’opéra écoute tout
L’ouïe s’embrase
Puis de cadences asymétriques
Bat le tempo
A l’arpège polyphonique
Fait doux écho.
Écoute le son de la rue
Et sa rythmique
La chanson y nait ingénue
Démocratique
Cette nuit je serai ton cœur
Ses battements
Aura-t-il la faim d’un bonheur
Toujours présent
Sent-il en cette humanité
Une amitié
Et ce sentiment mérité
De charité
Se trouble t-il de tristesse
Quand dans l’humain
Il voit s’imposer la détresse
Du lendemain
Ou sent-il venir dans le corps
Comme un cri sourd
Le sublime cadeau du sort
D’unique amour
Cette nuit il ne faut qu’aimer
Le cœur ouvert
Laisser le poète chanter
Ses univers.
Cette nuit je serai les yeux
Qui fixeront
La mer où les bateaux houleux
T’emmèneront
Je verserai en ton oreille
Le bruit des flots
Le sifflement du vent qui veille
Sur l’étambot
Je te décrirai les voyages
Où l’on se perd
Dans l’océan des doux mirages
Gouffres amers
Tu accéderas aux pays
Où tout est beau
Dont tu garderas en l’esprit
Tous les joyaux
De villes nouvelles éblouis
Tes yeux verront
Les arts qui montrent de l’oubli
Les grands fleurons
Cette nuit je serai la langue
Te récitant
Les poèmes où le cœur qui tangue
Se sent amant
Les images sortant du cœur
Et de l’esprit
Le cri poussé par le rimeur
Même maudit
Les sonnets de plumes agiles
De vers épiques
Les prolifiques volubiles
Rimes antiques
Les musiques de belle prose
Berçant l’oreille
Le mot fou qui soudain s’impose
Comme un soleil
Et je te dirai à voix basse
Les vers des jeux
Où l’amour tendrement enchâsse
Les pires feux
Cette nuit je serai l’oreille
Aux harmoniques
Libérant à flot la merveille
De la musique
Entends la soudaine cadence
C’est une époque
Où apparait dans l’excellence
Le jeu baroque
Romantise les timbres doux
C’est une extase
De l’opéra écoute tout
L’ouïe s’embrase
Puis de cadences asymétriques
Bat le tempo
A l’arpège polyphonique
Fait doux écho.
Écoute le son de la rue
Et sa rythmique
La chanson y nait ingénue
Démocratique
Cette nuit je serai ton cœur
Ses battements
Aura-t-il la faim d’un bonheur
Toujours présent
Sent-il en cette humanité
Une amitié
Et ce sentiment mérité
De charité
Se trouble t-il de tristesse
Quand dans l’humain
Il voit s’imposer la détresse
Du lendemain
Ou sent-il venir dans le corps
Comme un cri sourd
Le sublime cadeau du sort
D’unique amour
Cette nuit il ne faut qu’aimer
Le cœur ouvert
Laisser le poète chanter
Ses univers.