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Chaque instant
Pose ton lourd fardeau, contemple un peu le monde,
Celui de ces nuées mouvantes dans le ciel,
De ces enfants qui rient en entrant dans la ronde,
Extasie toi d'un chant d'oiseau, d'un arc-en-ciel !
A force de courir, on perd un peu sa route,
Celle du beau, du vrai, des joies et des saisons,
Une odeur de café, d'herbe coupée où toute
Une effluve d'hier nous revient à foison.
Que d'émerveillements quand le présent m'accueille:
Je découvre, ébahi, les miracles du jour.
Un sourire, une ondée ou ce grand chèvrefeuille
Près duquel nous aimions respirer notre amour.
Hélas le temps, des mains trop chères, nous éloigne !
Il faut capter l'instant du bonheur, le nourrir
De tant de souvenirs dont les chemins témoignent
Et ne cessent jamais, jamais de nous offrir,
Un océan d'idées, de senteurs et d'images,
De couleurs irisées sur des tableaux vivants.
Pour qui sait regarder, ressentir cet hommage,
Le monde est chaque instant plus riche et plus ardent.
Pose ton lourd fardeau, contemple un peu le monde,
Celui de ces nuées mouvantes dans le ciel,
De ces enfants qui rient en entrant dans la ronde,
Extasie toi d'un chant d'oiseau, d'un arc-en-ciel !
A force de courir, on perd un peu sa route,
Celle du beau, du vrai, des joies et des saisons,
Une odeur de café, d'herbe coupée où toute
Une effluve d'hier nous revient à foison.
Que d'émerveillements quand le présent m'accueille:
Je découvre, ébahi, les miracles du jour.
Un sourire, une ondée ou ce grand chèvrefeuille
Près duquel nous aimions respirer notre amour.
Hélas le temps, des mains trop chères, nous éloigne !
Il faut capter l'instant du bonheur, le nourrir
De tant de souvenirs dont les chemins témoignent
Et ne cessent jamais, jamais de nous offrir,
Un océan d'idées, de senteurs et d'images,
De couleurs irisées sur des tableaux vivants.
Pour qui sait regarder, ressentir cet hommage,
Le monde est chaque instant plus riche et plus ardent.