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CHERCHEURS DE VIE
Je m’appelle Salomé,
Je pars pour survivre,
La guerre m’a tout pris.
Je veux vivre en paix,
Voir mon enfant grandir,
Et donner un sens à nos vies.
Je m’appelle Anouar,
Je pars pour survivre,
La famine et mon quotidien.
L’Europe est mon dernier espoir,
Je veux simplement vivre,
Et enfin voir vers demain.
Je m’appelle Bachir,
Maman m’a emmené un soir d’été,
Elle m’a dit que c’est pour mon bien.
Je veux pouvoir jouer et grandir,
M’instruire et me cultiver,
Et demain, être un grand être humain.
Nous sommes Salomé, Anouar et Bachir,
À travers montagnes, déserts et mers nous voyageons,
Nous suivons le chemin du bonheur, de la paix et de la vie.
Mais cette nuit, dans cette mer nous allons périr,
Dans l’indifférence de toutes ces patries, Nous mourrons,
Par ce que nous avons cherché la vie.
Je m’appelle Humanité,
Je suis le cœur et l’âme de l’être humain,
Et moi aussi je suis parti,
J’ai fui votre égoïsme et vos craintes infondées
Et progressivement je meurs dans votre dédain.
Sans moi, vous perdrez le sens de la vie.
Je suis née en France, patrie des droits de l’homme et pays des lumières,
Je suis le descendant de Montesquieu, Rousseau, Diderot et tant d’autres,
Aujourd’hui, j’ai honte pour mon pays, Honte pour l’humanité tout entière.
Traiter ces chercheurs de vie comme s’ils n’étaient pas des nôtres
Et considérer que l’intérêt économique prime sur la vie humaine,
Fait de nous leurs bourreaux !
Nous sommes tous coupable,
Ne rien dire, ne rien faire,
C’est accepter ce que l’homme a de pire au fond de lui.
Je ne peux me résoudre à regarder notre conscience sombrer sans agir,
Je refuse que nos enfants vivent dans ce triste monde.
Alors je m’élève pour combattre.
La plume abreuvée par mes larmes est mon arme,
La feuille que mon cœur a érigée est mon bouclier,
Je ne baisserais pas mon glaive,
Le poids des mots surpasse toute violence,
Ma conscience sera ma ligne de défense.
Alors avec ma plume, j’écris,
Avec mes larmes j’écris,
Avec mon cœur, j’écris,
Pour demain, j’écris.
Je me bats pour que jamais, au grand jamais
Dans l’abîme de notre civilisation,
Nous ne laissons disparaître notre humanité.
Steve Berna 07/10/2018
Tous droits réservés
Je m’appelle Salomé,
Je pars pour survivre,
La guerre m’a tout pris.
Je veux vivre en paix,
Voir mon enfant grandir,
Et donner un sens à nos vies.
Je m’appelle Anouar,
Je pars pour survivre,
La famine et mon quotidien.
L’Europe est mon dernier espoir,
Je veux simplement vivre,
Et enfin voir vers demain.
Je m’appelle Bachir,
Maman m’a emmené un soir d’été,
Elle m’a dit que c’est pour mon bien.
Je veux pouvoir jouer et grandir,
M’instruire et me cultiver,
Et demain, être un grand être humain.
Nous sommes Salomé, Anouar et Bachir,
À travers montagnes, déserts et mers nous voyageons,
Nous suivons le chemin du bonheur, de la paix et de la vie.
Mais cette nuit, dans cette mer nous allons périr,
Dans l’indifférence de toutes ces patries, Nous mourrons,
Par ce que nous avons cherché la vie.
Je m’appelle Humanité,
Je suis le cœur et l’âme de l’être humain,
Et moi aussi je suis parti,
J’ai fui votre égoïsme et vos craintes infondées
Et progressivement je meurs dans votre dédain.
Sans moi, vous perdrez le sens de la vie.
Je suis née en France, patrie des droits de l’homme et pays des lumières,
Je suis le descendant de Montesquieu, Rousseau, Diderot et tant d’autres,
Aujourd’hui, j’ai honte pour mon pays, Honte pour l’humanité tout entière.
Traiter ces chercheurs de vie comme s’ils n’étaient pas des nôtres
Et considérer que l’intérêt économique prime sur la vie humaine,
Fait de nous leurs bourreaux !
Nous sommes tous coupable,
Ne rien dire, ne rien faire,
C’est accepter ce que l’homme a de pire au fond de lui.
Je ne peux me résoudre à regarder notre conscience sombrer sans agir,
Je refuse que nos enfants vivent dans ce triste monde.
Alors je m’élève pour combattre.
La plume abreuvée par mes larmes est mon arme,
La feuille que mon cœur a érigée est mon bouclier,
Je ne baisserais pas mon glaive,
Le poids des mots surpasse toute violence,
Ma conscience sera ma ligne de défense.
Alors avec ma plume, j’écris,
Avec mes larmes j’écris,
Avec mon cœur, j’écris,
Pour demain, j’écris.
Je me bats pour que jamais, au grand jamais
Dans l’abîme de notre civilisation,
Nous ne laissons disparaître notre humanité.
Steve Berna 07/10/2018
Tous droits réservés
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