Nouvelle Chère DURAS

"On ne pouvait pas lui en vouloir. Elle avait aimé démesurément la vie et c'était son espérance infatigable, incurable, qui en avait fait ce qu'elle était devenue, une désespérée de la vie même." Marguerite Duras

Nous sommes tous à la recherche de l'amour. De cet autre qui nous comblera à vie. Je me risque, une énième fois, à écrire sur ce sentiment unique, polémique et si fourbe, qu'est l'amour. J'adore penser à ce qu'il peut réellement représenter pour chaque passant. Assise sur ce banc publique, j'imagine les attentes de cette femme qui vient de quitter un lit si vide. Cette autre femme qui laisse paraître un discret sourrire en lisant ses mots. Et, cet homme qui regarde le sol, ailleurs. Que veulent-ils ? Aiment-ils ?
Je cherche les meilleurs mots pour le traduire. Certes, des livres, des écrits, des essais, des films, des musiques ... Tous les arts s'y sont tentés. Mais, l'amour reste si inssaisisable. Il reste ce sentiment unique à chacun. On ne peut le catégoriser. On ne peut se satisfaire d'une seule définition générale et applicable à tous. Non, l'amour c'est au-dessus de toutes ces considérations à la con et sans véritable but que de remplir les questions égoïstes que se posent les Hommes. Toutes ces questions qui fusent depuis toujours autour de ce sentiment intouchable, sont légitimes puisque l'amour rythme nos vies. Je ne pense pas qu'il existe différent degrés d'amour, comme certains peuvent l'avancer. Non, il n'est qu'un amour. Ce sentiment, représente une force telle que lorsqu'on le ressent, on ne respire plus, on ne vit plus. Tout change autour de vous. Et, on ne peut le ressentir, le vrai, une fois dans sa vie, une seule. On ne le sait pas forcément de suite. L'amour peut se construire. Mais, l'amour peut aussi tout détruire. Il est unique à chacun, je le répète.

" Aimer est un art qui est donné une fois dans la vie"

Quelle belle écriture montrant que la prose traduit bien la poésie des images qui traversent l'esprit de l'auteure.

"les considérations à la con" me paraissent un peu étranges dans un texte de cette qualité mais c'est sans doute parce que je suis un vieux "comme vous l'écrivîtes" que je dis ça.

Bravo.

Marguerite Duras était son nom de plume, puisqu'elle fut romancière entre autres jusqu'en 1996,
date qui verra son décès, succombant à une cirrhose. Son nom était Marguerite Donnadieu. Quant à la "prose" je la trouve, malgré le thème de "l'amour" plutôt facile. Cependant, la réflexion qu'elle engendre
offre de bons retours si on en croit maître Peniculo !