Hors ligne
CIMETIÈRE
Dans la sombre lumière
Les jours lourds de l’hiver,
Passent les noirs chevaux
Nous menant au tombeau.
Les jours lourds de l’hiver,
Passent les noirs chevaux
Nous menant au tombeau.
Un parfum d’éternité flotte
Dans un air qui sanglote,
La terre en est imprégnée
De cette atmosphère stagnée.
Dans un air qui sanglote,
La terre en est imprégnée
De cette atmosphère stagnée.
Dans les allées du cimetière
Cernées de stèles de pierre,
Résonne dans l’air du soir
Un murmure d’histoires.
Cernées de stèles de pierre,
Résonne dans l’air du soir
Un murmure d’histoires.
Tous ces défunts allongés
À la vie qui s’est abrégée,
Ont encore tant à nous dire
Sur l’existence avant de périr.
À la vie qui s’est abrégée,
Ont encore tant à nous dire
Sur l’existence avant de périr.
Fini les chrysanthèmes
Plantés en un requiem,
Sur les tombes, les fleurs
Se fanent sous la froideur.
Willy
Plantés en un requiem,
Sur les tombes, les fleurs
Se fanent sous la froideur.
Willy
En cette funeste résidence
Où règne un pesant silence,
S’attardent les derniers adieux
Qui s’envolent vers les cieux.