Etat d'âme Coeur de mère

A pas feutrés se faufilant
dans la chambre du cœur,
j'y retrouve l'amie et la source
de la transmission sacrée
- arbre de vie, à la douceur de sa voix,
entremêlé.

La lumière est si aimante
qui émane de ses mots intemporels,
foyer d'amour abouti
en son acceptation !

La prière devient grâce,
feu qui brûle au croisement
des faiblesses avouées.

Au travers des lugubres hurlements,
je passe, riche
de ses enseignements sans fard
- crème onctueuse
à mon âme assoiffée.

Je pense à ce coeur de mère
avec une tendresse d'angelot.

Le seul être qui mérite nos sincères éloges.
Merci du partage.

Une mère on en a qu'une
Et elle est pour nous la plus belle et la plus méritante
Merci Espérance
Gaby

Rien que les deux premiers vers nous happent ! Quelle belle entrée en matière !

Une poésie touchante!
Merci du partage.
Amitiés

Merci beaucoup.
Il ne s'agit pas ici de ma Maman, mais d'une amie au cœur de mère à qui je dois beaucoup de mon être intérieur et de ma sagesse en gestation.

Ce poème honore le cœur de mère déversé sur notre vie au hasard des rencontres.

Voici une enluminure parfaite de Christian Bobin :

"Dans le rang des poètes-soldats se pressent celles qui à la désespérante impassibilité du ciel ont toujours répondu par l'arme suprême : leur cœur de mère. Donner à sa voix, pour atteindre la petite âme endormie, la douceur d'une violette dans la chapelle d'un sous-bois, est le chef-d'oeuvre qu'aucun chef-d'oeuvre n'égale."
In La nuit du cœur.

Il est vrai qu'ils sont venus instantanément alors que je pensais à la personne brûlante de son cœur de mère pour qui ce texte est écrit.

Il est étonnant de voir fructifier en vertus cardinales, des années plus tard, ce qu'a semé dans une âme un cœur de mère !

Merci de votre attention qui me touche.

Merci de votre gentille appréciation !

Merci de votre visite qui m'honore, Maria !

Pour vous, ces lignes de Léon Bloy :

"Ce que l'Eglise nomme la Communion des saints est un article de foi et ne peut pas être autre chose. Il faut y croire comme on croit à l'économie des insectes, aux effluves de germinal, à la voie lactée, en sachant très bien qu'on ne peut pas comprendre. Quand on s'y refuse on est un sot ou un pervers.
(...)
"Nul ne sait ce qu'il est venu faire en ce monde, à quoi correspondent ses actes, ses sentiments, ses pensées ; qui sont ses plus proches parmi les hommes, ni quel est son NOM véritable, son impérissable Nom dans le registre de la Lumière. Empereur ou débardeur nul ne sait son fardeau ni sa couronne.
L'histoire est comme un immense Texte liturgique où les iotas et les points valent autant que des versets ou des chapitres entiers, mais l'importance des uns et des autres est indéterminable et profondément cachée. Si donc je pense que Napoléon pourrait bien être un iota rutilant de gloire, je suis forcé de me dire, en même temps, que la bataille de Friedland, par exemple, a bien pu être gagnée par une petite fille de trois ans ou un centenaire vagabond demandant à Dieu que sa Volonté fût accomplie sur la terre aussi bien qu'au ciel."
In L'Ame de Napoléon

Avec vous de tout cœur, Maria, Impératrice du Tanka !

Et merci encore de votre caresse sur ces mots...

Je comprends... Très souvent, les premières phrases/strophes déclenchent aussi la suite chez moi.
Bonne soirée

A VOUS, merci...
Plus que jamais.

Merci à vous pour ce très beau texte !