Hors ligne
Cœurs, à vos armes !
Arrogante blessure
Qui fait taire mon âme.
Tranche telle une lame
Mes espérances et fissure
Mon cœur plaintif,
Impossible de colmater,
Cet amour trop chétif.
Oublier ! Ne pas rêver !
Une insolence désolante
Coule le long de mes veines,
Rythme ma vie turbulente,
Fait croître mes peines.
Je te plains oh mon cœur !
Tambours de mes misères
Tu chasses mes joies passagères
Pourtant je t’apprivoise sans rancœur !
N’est-ce pas folie de vouloir
Semer haine et amour,
Mener une existence en calembour,
Quand nous fuient l’amour et ses pouvoirs !
Arrogante pensée
Contempler mes châteaux de sable
Se fondre parmi les dunes instables
Et se disperser…
Créer la discorde
Entre le corps et l’âme
Crier fort « à vos armes »
L’un prit lame et l’autre une corde.
La complainte des Muses, Paris 2017
Arrogante blessure
Qui fait taire mon âme.
Tranche telle une lame
Mes espérances et fissure
Mon cœur plaintif,
Impossible de colmater,
Cet amour trop chétif.
Oublier ! Ne pas rêver !
Une insolence désolante
Coule le long de mes veines,
Rythme ma vie turbulente,
Fait croître mes peines.
Je te plains oh mon cœur !
Tambours de mes misères
Tu chasses mes joies passagères
Pourtant je t’apprivoise sans rancœur !
N’est-ce pas folie de vouloir
Semer haine et amour,
Mener une existence en calembour,
Quand nous fuient l’amour et ses pouvoirs !
Arrogante pensée
Contempler mes châteaux de sable
Se fondre parmi les dunes instables
Et se disperser…
Créer la discorde
Entre le corps et l’âme
Crier fort « à vos armes »
L’un prit lame et l’autre une corde.
La complainte des Muses, Paris 2017