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Commencez par sourire et on verra après
Je devins fou de l’’écriture,
À la suite d’une morsure
Du grand dragon de la lecture
Tapi dans la littérature.
En orthographe je l’assure
Je ne vois guère de rature
Le style est sans désinvolture
Mais peu de sourire y figure.
Bien sûr certains parlent d’amour
Ou de voyages aux longs cours
Mais il manque un zeste d’humour
Dans les rimes de chaque jour.
Rabelais nous le dit toujours
Le rire on ne peut qu’être pour
Au soleil ou sous l’abat-jour
Esprit qui rit est en velours.
Vous me direz c’est lapidaire
Votre jugement peut déplaire
Vous êtes rimeur secondaire
De rigolade mercenaire.
Mais le sérieux nécessaire
Habituellement peut plaire
Si l’on veut rimer débonnaire
Il faut s’appliquer à bien faire.
Point n’est besoin de fabuliste
Je connais le talent d’artiste
Qui m’émeut ou parfois m’attriste
Mais excusez-moi si j’insiste
Sans vouloir être passéiste
Faire sourire est altruiste
C’est la pierre de l’alchimiste
Qui avec la vie coexiste.
J’ai des pommes de terre à frire
Permettez que je me retire
Tout en plaidant pour le sourire
Égayant l’écrit qui soupire.
Mais en ce monde qui délire
Où la morosité empire
N’ayons pas crainte de l’écrire
Rien n’est plus sérieux que le rire.
Je devins fou de l’’écriture,
À la suite d’une morsure
Du grand dragon de la lecture
Tapi dans la littérature.
En orthographe je l’assure
Je ne vois guère de rature
Le style est sans désinvolture
Mais peu de sourire y figure.
Bien sûr certains parlent d’amour
Ou de voyages aux longs cours
Mais il manque un zeste d’humour
Dans les rimes de chaque jour.
Rabelais nous le dit toujours
Le rire on ne peut qu’être pour
Au soleil ou sous l’abat-jour
Esprit qui rit est en velours.
Vous me direz c’est lapidaire
Votre jugement peut déplaire
Vous êtes rimeur secondaire
De rigolade mercenaire.
Mais le sérieux nécessaire
Habituellement peut plaire
Si l’on veut rimer débonnaire
Il faut s’appliquer à bien faire.
Point n’est besoin de fabuliste
Je connais le talent d’artiste
Qui m’émeut ou parfois m’attriste
Mais excusez-moi si j’insiste
Sans vouloir être passéiste
Faire sourire est altruiste
C’est la pierre de l’alchimiste
Qui avec la vie coexiste.
J’ai des pommes de terre à frire
Permettez que je me retire
Tout en plaidant pour le sourire
Égayant l’écrit qui soupire.
Mais en ce monde qui délire
Où la morosité empire
N’ayons pas crainte de l’écrire
Rien n’est plus sérieux que le rire.
