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Complément à ces nuits dont mille furent comptées
Bien qu’ayant trouvé CLARI nette
Et que de son mandore elle eut la juste note
J’ai cherché au doux son d’orientale épinette
Quelques récits tirés de secrets bloque-notes
De l’Inde ou du Bengale on ne vous dit pas tout
Et les maharadjas ayant quelques lacunes
N’ont pas lu de l’ouvrage les chapitres du bout
L’éditeur chagriné, en eut de la rancune.
Voici enfin les textes traduits par un expert
Qui complètent des nuits le millier bien connu
L’orient a ses secrets mais l’erreur y prospère
Or le vrai dévoilé apparait ici nu.
Mille et une nuits + une
Aux mille et une nuits on retira des bouts
J’en retrouve parfois. En valent-ils le coup ?
Il était une fois à Bagdad un fakir
Qui jetait une corde à la voûte céleste
Et grimpant tout le long de façon assez preste
Dépassait les nuages avant de revenir.
Que voyait-il en haut nul ne saurait le dire
Le fakir peu loquace en parlait assez peu
On le voyait mouillé en revenant des cieux
Il paraissait distrait et prêtait à sourire.
Reposant sur sa planche après chaque voyage
Il se faisait porter par des clous abondants
Sans la moindre douleur alors se reposant
Il charmait de sa flute un vieux serpent hors d’âge
Un jour qu’il revenait de dedans son nuage
Il y laissa l’esprit et devint tête en l’air
Et même son serpent commettant un impair
Mal charmé mordilla redevenant sauvage.
Bref ses évasions rendirent notre homme fou
La police n’aimant pas ce qui parait étrange
L’enferma lui disant qu’aux rivages du Gange
Un fakir ne doit pas traverser hors des clous.
Mille et une nuits + deux !
Des mille et une nuits on ne nous dit pas tout
Un éditeur distrait en oublia un bout !
Il était une fois à Bagdad un voleur
Qui ne dévalisait que les pâtisseries
Exceptionnellement quelques confiseries.
Sur son tapis volant il était cascadeur
Et s’enfuyait si vite en tapis bi-turbo
Que la police locale essayait vainement
D’attraper son engin qui clandestinement
Emmenait hors de ville un excès de gâteaux.
Il s’appelait Ali et avec sa copine
Shéhérazade aimant le sucre et sa douceur
Il mangeait ses larcins avec une telle ardeur
Qu’il devait repartir pour une autre rapine.
Il ne sortait jamais de son choix délicat
La même gourmandise était toujours volée
À peine dérobée elle était envolée
C’était Ali voleur et les quarante babas.
Bien qu’ayant trouvé CLARI nette
Et que de son mandore elle eut la juste note
J’ai cherché au doux son d’orientale épinette
Quelques récits tirés de secrets bloque-notes
De l’Inde ou du Bengale on ne vous dit pas tout
Et les maharadjas ayant quelques lacunes
N’ont pas lu de l’ouvrage les chapitres du bout
L’éditeur chagriné, en eut de la rancune.
Voici enfin les textes traduits par un expert
Qui complètent des nuits le millier bien connu
L’orient a ses secrets mais l’erreur y prospère
Or le vrai dévoilé apparait ici nu.
Mille et une nuits + une
Aux mille et une nuits on retira des bouts
J’en retrouve parfois. En valent-ils le coup ?
Il était une fois à Bagdad un fakir
Qui jetait une corde à la voûte céleste
Et grimpant tout le long de façon assez preste
Dépassait les nuages avant de revenir.
Que voyait-il en haut nul ne saurait le dire
Le fakir peu loquace en parlait assez peu
On le voyait mouillé en revenant des cieux
Il paraissait distrait et prêtait à sourire.
Reposant sur sa planche après chaque voyage
Il se faisait porter par des clous abondants
Sans la moindre douleur alors se reposant
Il charmait de sa flute un vieux serpent hors d’âge
Un jour qu’il revenait de dedans son nuage
Il y laissa l’esprit et devint tête en l’air
Et même son serpent commettant un impair
Mal charmé mordilla redevenant sauvage.
Bref ses évasions rendirent notre homme fou
La police n’aimant pas ce qui parait étrange
L’enferma lui disant qu’aux rivages du Gange
Un fakir ne doit pas traverser hors des clous.
Mille et une nuits + deux !
Des mille et une nuits on ne nous dit pas tout
Un éditeur distrait en oublia un bout !
Il était une fois à Bagdad un voleur
Qui ne dévalisait que les pâtisseries
Exceptionnellement quelques confiseries.
Sur son tapis volant il était cascadeur
Et s’enfuyait si vite en tapis bi-turbo
Que la police locale essayait vainement
D’attraper son engin qui clandestinement
Emmenait hors de ville un excès de gâteaux.
Il s’appelait Ali et avec sa copine
Shéhérazade aimant le sucre et sa douceur
Il mangeait ses larcins avec une telle ardeur
Qu’il devait repartir pour une autre rapine.
Il ne sortait jamais de son choix délicat
La même gourmandise était toujours volée
À peine dérobée elle était envolée
C’était Ali voleur et les quarante babas.