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Confession Ô rage d'amour ,
Dans ce calme orphelin, j'épinglais les paupières
Près du lac, un jardin gardait tous mes secrets
D'un guillochis très fin des heurs sonnant décrets
Nature confidente en berceau de prières
Dans cette eau d'un vert sombre où des ronds pianotaient
Des nombreux joncs mimaient un balancier d'horloge
De tonnerre et d'éclairs, le ciel mettait sa toge
L'orage, de son ombre, ornait l'oeil tout entier
Le vent brisait les fleurs de souffles violents
Qui décoiffaient aussi les branches partisanes
Mes cheveux, d'un remous, se mêlaient en lianes
D'infante reconnue à gorgone des champs !
L'averse tombait drue et je n'avais d'abri
Nulle part où aller, perdue, à l'aventure
Orage déchaîné, force de la nature
Dans ce temps de fureur, j'aperçois un ami
Je serrais l'écorce du chêne centenaire
Qui arborait mes maux et avait ma tendresse
Il est ce père absent qui n'avait pas d'adresse
Il ressourçait mon coeur, d'une âme nourricière
Un jeune villageois au loin faisait un geste
Un galant chevalier était sur le parcours
Il avait belle allure et m'offrait son secours
Dit : Par là, Je passais ! Et me donna sa veste !
Le hasard a bon dos ! L'orage fit le reste
L'amoureux aux abois croisa ce jour la chance
Et le regard ému qui promit l'alliance
Dont le chêne est témoin, en grand ami modeste
De ce jour si lointain, t'en souviens-tu Marius ?
De ce premier baiser des amants sous l'orage
De l'amour grandissant et les traits du village
Te souviens-tu, mon coeur, du curé, le laïus ?
LILASYS
Dans ce calme orphelin, j'épinglais les paupières
Près du lac, un jardin gardait tous mes secrets
D'un guillochis très fin des heurs sonnant décrets
Nature confidente en berceau de prières
Dans cette eau d'un vert sombre où des ronds pianotaient
Des nombreux joncs mimaient un balancier d'horloge
De tonnerre et d'éclairs, le ciel mettait sa toge
L'orage, de son ombre, ornait l'oeil tout entier
Le vent brisait les fleurs de souffles violents
Qui décoiffaient aussi les branches partisanes
Mes cheveux, d'un remous, se mêlaient en lianes
D'infante reconnue à gorgone des champs !
L'averse tombait drue et je n'avais d'abri
Nulle part où aller, perdue, à l'aventure
Orage déchaîné, force de la nature
Dans ce temps de fureur, j'aperçois un ami
Je serrais l'écorce du chêne centenaire
Qui arborait mes maux et avait ma tendresse
Il est ce père absent qui n'avait pas d'adresse
Il ressourçait mon coeur, d'une âme nourricière
Un jeune villageois au loin faisait un geste
Un galant chevalier était sur le parcours
Il avait belle allure et m'offrait son secours
Dit : Par là, Je passais ! Et me donna sa veste !
Le hasard a bon dos ! L'orage fit le reste
L'amoureux aux abois croisa ce jour la chance
Et le regard ému qui promit l'alliance
Dont le chêne est témoin, en grand ami modeste
De ce jour si lointain, t'en souviens-tu Marius ?
De ce premier baiser des amants sous l'orage
De l'amour grandissant et les traits du village
Te souviens-tu, mon coeur, du curé, le laïus ?
LILASYS