Poème d'amour Conte des mille et aucune nuit .....

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Conte des mille et aucune nuit





La favorite s’ennuyait
le pacha semblait l’ignorer,
et près de son moucharabieh,
elle complotait et fulminait .
Pourquoi l’avait il délaissé ?
l’eunuque qui la surveillait,
n’arriverait pas a l’empêcher,
d’enquêter sur son bien aimé.
Son gardien s’étant éloigné,
furtivement a pas feutrés,
elle regagna l’entrée privée
des écuries de sa majesté.

Pensant qu’il était encore temps
la belle échafauda un plan,
Enveloppée d’un banal caftan,
et coiffée d’un sobre turban,
elle enfourcherait son pur sang,
et poursuivrait son bel amant,

Un jeune mendiant en djellaba,
compatissant, lui indiqua,
une caravane, au loin, la bas,
sur ses traces elle s’engagea,
son cheval, meilleur du haras,
leur emboîta vite le pas,
elle ne se manifesta pas
voilée personne ne remarqua,
que la jeune fille était là.
Au sérail vite on s’inquiéta
le gardien dans tous ses états
questionna son amie Zara

mais il ne pu rien en tirer
sachant qu’elle l’avait aidé,
dans sa hâte de retrouver?
Celui qu’elles se partageaient,
l’émir a qui elles pardonnaient,
d’avoir harem a honorer……

Arrivée dans la petite ville
elle reconnut son beau profil,
l’homme déambulait tranquille.
Dans cette foule dense et hostile,
ou elle se faufila agile …...
c’est alors qu’elle compris fébrile
les raisons du jeune kabyle,
devant eux défilaient dociles ,
des créatures jeunes et nubiles,
Sanglotantes, essayant fragiles,
d’esquiver le fouet habile,
de cruels marchands volubiles.

Monnayant,tantôt convoitant,
celle qu’on exhibait devant,
un homme des plus influant,
paru tout à coup insistant,
puis le marché fut concluant,
Idir paya le trafiquant…….

et Nour déçue réalisa
que sa remplaçante était là,
que la préférée du pacha
serait désormais Leila.
la jalousie la submergea,
tristement elle s’en retourna.
L’ingrat pacha la relégua ,
au rang d’un banal second choix…..
Alors Nour, n’en resta pas là,
condamnant l’Infâme gougeât,
une nuit, lors de rares ébats ……
il eu soif, elle l’empoisonna…...

Vic 10/10/2020

Bonsoir Vic, tuer ce qui ne nous aime pas pour ne plus voir que l'on n'est pas acceptée, si tu ne m'aimes pas tu n'aimeras personne d'autre puisque tu fais de moi une personne autre que celle qui doit être aimée de toi, la solution est de tuer le problème, et bien autant je peux comprendre la folie passagère d'un élan de passion qui s'exaspère, autant je me dis que c'est un conte qui finit bien pour tous ces sal.... qui prennent les femmes pour une marchandise, et donc je me demande : est-ce juste, est-ce bien, où ici le champs du bien et du mal ne s'applique pas, fait elle un mal pour un bien où se fait elle du bien parce qu'elle a trop mal, j'ai l'impression que les deux sont ressentis par l'héroïne, y'auraisnplus de chose à dire mais il est tard et une des femmes de mon harem m'a préparé un chocolat chaud que je trouve d'ailleurs un peu amère ?

Sourire